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` 60 LlVRE III, CHAPITRÉ XI _ rales. Mais tout_autre_avait été la conduite du plus , grand nombre, et par cela seul qu’elles avaient abani donné Rome un instant, elles avaient dû subir une réforme amoindrissant la situation politique qui leur ‘ avait été faite aux termes des anciens traités. Pour ' A échapper à une oppression trop prouvée par le résul- ' _ tat, les Non-Latins émigrent en masse etivont s'établir un »»~.—l.·c. chez les Latins. En 577, les Samnites et les Pœligniens viennent solliciter lauprès du Sénat la réduction de I leurs contingents de guerre, letlse fondent sur ce que, durant les dernières années, 4,000 familles samnites ou A pœligniennes ont été planter leurs foyers dans la colo- i .' . nie latine de Frégelles. ' , ` L,,, L,,,,,, Par ce qui précède, on voit déjà que la condition dés Latins continuaitd`étre meilleure : ilsne comptaient plus . d'ailleurs qu’un petit nombre de villes du vieux Latium . restées en dehors de là confédération romaine propre, _ comme Tibur et Prœneste; les` villes alliées qui leu1· étaient assimilées pour le droit public, comme, par exemple, certaines cités des Herniques; et enfin les 0010- · p mes latines dispersées dans;toute l'Italie. Somme tonte, les Latins avaient beaucoup aussi perdu. Les charges , originaires s’étaient injustement aggravées; et l’obliga- tion du service militaire. dont les citoyens romains 4 . avaient su tousules jours s’atl"ranchir davantage, retom- · ·bait sur eux et sur les aut1·es fédérés du (ll‘0lE italique. . » my (Test qu’en_53G, 'la République avait levé chez ses alliés A deux fois autant d'honnnes que chez les citoyens ro- mains: ainsi encore, it la fin de la guerre d’Hannibal, licenciant tous ces derniers ,. elle avait gardé les autres J V `sous les armes. Elle les envoyaitde p1·éférence dans les _ ‘ garnisons des places, ou danscette odieuse contrée de I mf l’Espagne. Au triomphe de 577, les alliés,n’avaient pas été traités sur le même pied que les soldats romains : le cadeau leur avait`été distribué d'une valeur moitié