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50_ - LIVRE III, CHAPI'I`RE XI Ces magistrats, dans leurs choix, devaient ne s’inspirer· que des interets de l’armée: ils devaient·aux revues re- fuser le cheval publie Si tout homme imp1·opre au service, Ét I'11lS0l1 (le SOH ûgê OU [JOUP toute ûUll‘C Cause. Mills tenir la main à ces strictes règles était chose difficile : les mtlglstrats pl‘ll‘ClIt ell C0llSldÉI‘21tlOf1 SOUVCDL la IIHISSHIICC , bien plus quelaptitude; souvent ils laissèrent leur mon- ture`à des cavaliers ayant fait leur temps, parce qu’ils, appartenaient ii des familles considérables ou sénato- 4· _ riales. Il en résulta que les sénateurs allèrent reguliere- mais ce resultat est completement inexact, C’est commettre une faute L grave par erreur de methode, que de calculer le nombre des chevaliers `srir le pied des doublement.: dont parlent les annalistes, Comme si chacune de leurs evaluations n’avait pas sa cause et son explication speciales et distinctesl Quant au premier nombre (lesdouze cents che- valiers nobles),` il ne faut plus songer it s’appuyer sur le passage de ` Y Ciceronvulgairement cite à ce propos (dc Rep. 2, 20) 1 tout le monde est d'accord aujourd’liui, meme les partisans de l’0pinion que je com- . hats, pour n‘y plus voir qu’une leçon adultcree; ct quant au second n`ombre [le nombre total de _3,(i00]; on ne le rencontre mille part chez les auteurs anciens. L’opimon que j’emets dans le texte a pour elle. au· contraire, d’abord le chiffre (dix-huit cents chevaux) qui concorde non avec des temoignages plus ou moin_s douteux, mais avec les cadres même de l’institution, equestre. ll est certain qu’il y eut d`al»ord — 3'centuries de centchevaux (I, p. 102), puis G (1, p. M4); et enfin 18, _ apres-la reforme Servienne (I, p._4I23}. Que si nous reconrous aux , sources, elles ne contredisent ces` calculs qu`en`apparence. Ijan- eienne tradition (sur laquelle s’appuie Becker_ (llandli. [Manuel] 2, l, 2l3), n'evalue pas fr dix-huit cents tetes les dix-huit centuries ‘ |iatriciu-plébeieniies, mais bien les six centuries ‘patricienn<È : et . cette tradition est suivie : rt) par Titeflaive (I, 36), selon la lettre des ma- nuscrits, lettre qu'il conviendrait.evidemment de corriger d’apres les . propres indications de l'auteur: b) et aussi par Ciceron (loc. cit., selon la seule leçonqui soit admissible: (MDCCC., V. Becker, 2, ·l, 2M). Mais · Ciceron «indique clairement que ce qu’il entend designer ici, c`est l`el`l'ectif de la ch_evalerie· d'alors. J'en conclus que le chill`re du total aura ete attribue plus tiird a_ ce qui etait la partie principale. - et cela par l’el`l'et d’une sorte de prolipsc, assez frièquente chez les annalistes peu exacts de lfancienne Rome; de même qn'ailleurs deja ils ont assigne ai la cite primitive des Bamnieus trois cents chevaux et ·non cent seulement, tenant compte par artticipntimt des contingents ` · futurs des Titiens etdes Luceres (Becker. 2, I, 238). — Enfin quand l’on voit Caton (p. 66, Jordan.) faire la motion de porter $1 deux mille Adeux cents le nombre des chevaux publics, peut-on douler un instant · de la verite de l`opinion-que je soutiens, et de l'erreur de celle que je. combats? — Autre fait qui vient a_l’apptii de ma these. On connait tres-