Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/53

‘ GOUVERNEMENT ET GOUVERNÉS I i lie ‘ Àidonné à` lui sous beaucoup de rapports, 'la réforme -_ , avait fait une corporation gouvernante, indépendante · à peu de chose près, et se recrutant· presque tou- · jours ellennême. Les deux portes: en.efl`et, qui en . A ouvraient _l'accès, l’élection à une charge curule, et ~ ~ ' · " l'élection par le censeur, appartenaient en réalité au pouvoir gouvernant 1 toutefois, à cette époque, le peuple i étaittrop fier et trop libre encore, p0Ul‘ permettre d’ex- ` V clure du Sénat tous les non-nobles : la noblesse était ' , i ` trop intelligente aussi pour vouloir une telle exclusion. l i Mais bie11tôt le Sénat se partage. en sections tout aris- tocratiques `:d’un`côté se tiennent les ex-magistratïcu-· ' p rules, subdivisés en trois catégories.: 19 consulaires, · 2° ex·préteurs et ex-édiles, et 3° sénateurs non nobles, · V ceux surtout qui nlont point occupé les hautes charges ` . I ·, et ne prennent point partîaux délibérations actives. i Quoiqu’ils siégent en assez grand_nombre dans la carie, _ 'les sénateurs de la seconde classe niy occupent qu’une , · _ situation sans importance, relativement abaissee, pres- q que passive; _et le Sénat demeure en réalité l’expres- _· _ sion absolue de la noblesse. · . V ·_ L’ordre desclievaliers est aussi devenu l'organe de · La noblesse l’aristocratie nobiliaire; organe moins puissant, il est '““ü:;“É · vrai, mais dont il convient de tenir compte. La nou-. ·` œginims velle noblesse 116 pouvant s’arroger encore la suprématie éq"‘”"`“" _ exclusive dans les coinices, il lui parutgrandement utile ` de s’assurer du moins une place distincte dans l’assem- blée du peuple. Sur les comices par tribus, elle n’avait · 5 A ' aucune prise :,les cehturics equestres de l`institution` · · Servienne, au contraire, semblaient faites ai souhait , i · pour la conduire droit au but. La distribution de mille 4 ` ·_ huit cents chevaux, fournis par la cité, fut aussi rangée b V parmi les attributions constitutionnelles des censeurs‘. i `— i t Dl0I'(lil'l!\iI'B, OH COITIIJÈB dOI.lZ6_ CBIIÈS CllBV2lllX P0lll’·l€S`SiX C6I\Èll· ' ‘ _ ries noblés, 3,6(](]·chevaux en tout, les autres centuries comprises: ` . 1v. 4