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XVIII — TOME II - LIVRE Ii · — leges n’ava»it conservé que la possession d’un·siége con- · · · _sulaire et d’un siége de censeu1·: mais il- sc voyait ` complétementexclu du tribunat, de l«’édilité plébéienne a et des deuxièmes sièges consulaire et censorial. Juste , ' ' châtiment de sa résistance égoïste et insensée.! Au lieu du premier raifg, il était presque partout repoussé au ` - second, Mais pour n’être plus qu’un nom, la noblesse ,. romaine ne pé1·it pas. Moins elle signifiait désormais, · moins elle pouvait dans la réalité, plus il était dans la . _ q nature des choses qu'elle exagérâtencore l’esprit absolu, exclusif, de toute caste. La superbe des « Ramniens n _ survécut au dernier des priviléges de leur ordre: après avoir opiuiàtrément lutté pour « retirer le consulat de _ la boue 'plébéienne, » ils se convainquent enfin de à - l’impossibilité de leur tentative; et il ne leur reste plus · qu’à faire parade, dépités et arrogants autant que · ja- _ ` mais, deleur stérile et impuissante noblesse. Pour qui veut comprendre l’l>is,toire de liome aux ,v° et vx€siè· cles... (suivez). ' . · . · XX. i , CHAPITRE Ill, pq 96. E _ I — iliig. 27. Le §a été remplacé par celui qui suit, avec la note ci· ' dessous, jusqu’à la paye 97, lig:5. i Lc semi:. Dans la réalité des choses, c’est maintenant le Sénat _S“°°“""’S"l°"· qui gouverne la cité : et cela, presque sans\conteste,de- puis l’égalité civile établie. Sa composition elle-même a été modifiée. Déjà, à lïoccasion de la suppressigri de i -la souveraineté à vie, le pouvoir absolu du magistrat ` · suprême sorti des ruines de l'ancie11 régime patriarcal ` des Gentes (I, addit. VI) avait subi de fortes attein- . ' · tes. (p. 48 et suiv.) — L’émancipation dulSénat pro- gressa encore, _quand la rédaction des listes civiques ‘ ayant été enlevée aux consuls, elle fut confiée à des di- ' gnitàires en sous ordres, et passa dans: la main des