Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/469

Cette page n’a pas encore été corrigée

I _ ADDITIONS ET VARIANTES I xm 4 i ment à restaurer, les armes à la main, le régime consu- laire ïpatricien. La noblesse seule a pu tendre à ceibut, et si les décemvirs patricio-plebéiens ont essayé de_ sc _ proroger au-delà du temps tixe dans leur charge, n’l1é- - ' _ sitons point à dire que la noblesse est' entrée contre eux . _ la première dans la lice,' n’omettant point de faire son—_ ner bien haut ses habiles réserves en l`aveur de la plèbe, · ide ses droits constitutionnels, et surtout du tribunat. Lal_ . noblesse ayant réussi : les décemvirs-étant tombés, lc peuple naturellement s’a1·ma , se réunit et réclama _ les profits tout à la fois de la révolution première de 260, et du mouvement `de la veille. Les lois I·Ioratia· tr.], ,,\· J_.r;, _ Valeria de 305 attestent le compromis qui a du terminer ng, le conflit. Comme bien on pense, l’arrangement iut tout , ` 31 l’avantage des plébéiens; *et la puissance des nobles ' subit une fois de plus un sensible 'ainoindrissement. Le — tribunat est rétabli; le droit civil arraché aux nobles . A reçoit sa consécration definitive ; les consuls sont ' · _ , '— astreints à le suivre à la lettre sur leur siege de juge: _ tout cela vade soi. Si, en conquérant le code des XII Tables, les tribus ont perdu la _iuridiction_du haut , criminel dont elles s’étaicnt emparées par voie`de com- pcnsation grande, une loi centuriate, votée sur la motion, '_ _ des consuls, ordonne qu_'à l’avcnii· tout magistrat et·le · dictateur lui—même s’obligeront, à l’heure de leur nomi- · ` l - nation, "à donner l’appel à' l’accusé·coudamné. Qui- _ I ` _ conque nommera un fonctionnaire en violation de cette_._ ` 4 règle, BflCOUl‘l‘21 la peine de mort. Du reste, le dictay '_ _ teur conserve tous ses anciens pouvoirs, et letribun ne ' peut iii s’attaquer à ses actes, ni les invalider comme . _ · ceux du consul. Aux tribuns, leur compétence est laissée ' pour les causes de- simple amende; ils continuent, comme par le passé, lorsqu’ils le jugentà propos, de dé- l lerer leur sentence aux comices par tribus. Là encore i `ils ont une arme contre tout adversairepolitique; ils lc ·