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vx ~ TOME ll — LIVRE Il · ‘ quatrième année, il était procédé à la 1·évision et au' complément de la liste. Dans ce seul fait existe, pour·le magistrat électeur, un tempérament sérieux apporte a — · ses pouvoirs. Du reste, le nombre total des sénateurs resta le même, y compris les conscritsr d’ou l’on est fondé à· conclure que le nombre des patriciens avait diminué l. l ` - I · ' On le voitdonc, toutes choses dans le gouvernement de la nouvelle république ..... (Suivez: p. IS}, l.—25.) IV. ‘ CHAPITRE I, p. 2l. ` ’Lig. 40, jusqn’à la fin de l’alinéa, ligrfàl : Passage remanié. ... le plus considérable. —_Toutefois en même temps que de la fusion politique de la plèbc et, du patriciat va · ' '· sortir un peuple romain nouveau, les anciens citoyens se transforment en une sorte de caste noble, laquelle p désormais ne pourra ni se 1·ecruter ni se compléter soit par elle-même, soit autrement. D’une part, en ell`et, elle n’a plus le droit de décider en assemblée commune _ et de l’autre·il semble moins licite encore de faire en- trer ii l'avenir, par un vote des comices,=de nouvelles V familles dans ses rangs. Alo1·s que les grades à l`armée et que les siéges au Sénat leur_sont ouverts, les ple- ' béiens se voient · cependant exclus de toutes les hautes charges et des sacerdoces dans la cité 1 une lopiniâtreté maladroite et inflexible a maintenu laproliibition légale des mariages entre eux et les anciens citoyens; et le . patriciat a revêtu définitivement le cachet d’un ordre noble exclusif, doté des priviléges les plus choquants. . 1 On asoutenu que les premiers consuls auraient introduit IM plé- büiens dans le Sénat. Le fait n'a rien d’l1istorique, mais il atteste, dans tous les cas, que les archéologues romains ne pouvaient plus re- trouver et énumérer que 136 familles nobles (Ilœmiseh. Forseh. (Etudes romaines), I, lil. — V. ll, Appendice, p.`336 et 337).