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—_ xxn ·T0ll1E PR-EMIER ·— LIVRE PREMIER _ . ration des Ioniens d’Asie-Mineure. Son im'age de bois, dans le temple de Rome, était une reproduction pure et simple'·du type d’Ephèse (p. l52). Si la religion ara- méenne a jeté quelques rameaux perdus jusque dans l’Italie primitive, elle ne l’a pu faire, on le voit, qu*a \ ·l a1de des mythes intermediaires d Apollon, de Dionysos, · de Pluton, d·’Ho’raltlès et d’A7·to’mis, encoreimprégnés des ' idées et des traditions orientales. Ce qui ressort le plus manifestement de tout cela, ciest que la communication des cultes grecs s’est avant tout établie sur le pied des relations commerciales. Ce sontdes marchands et des · _ navigateurs qui ont apporté les dieux hellènes en` Italie. Mais qu’on le remarque aussi, tous ces cultes empruntés · aux religions étrangères ..... A · ` XXII. _ CHAPITRE XIII, p. 951. · ` . ‘ . · _ Lig. ·1’7 et suivantesde la note jusqu’à la lig. 26. ..... culture chez les anciens. Admettons, si l`on veut, qu’ils, ti- - raient de leur semence, non cinq·grains pour un, mais dix grains; · faisons entrer en ligne de compte les arrieres·récolles et les ligues,` _ nous arriverons sansdoute a un accroissement considérable du `pro- ` duit brut. (Ie résultat n’aura rien que de vraisemblable; il est bien ' reconnu que les paysans d’alors ont su tirer de leurs champs un ren- dement plus fort que ne le feront les possesseurs des latifumlia de la dernière, ere républicaine et de l’empire (p. 48 et 49, co hole). Encore faudra-t·il toujours rester dans une certaine mesure,etne point oublier que s’agissant d'evaluatEon moyenne et 'd’une agriculture peu ou point savante, ni conduite avec de grands capitaux, on n’arrivera jamais ii combler par une simple augmentation dans les cultures le delicitenorme signalé plus haut entre le produit de l’Itoredium et les besoins du la- , · boureur. En vain l’on s’evertue ii prouver le contraire, en soutenant que l’esclave des temps postérieurs s’est nourri presque exclusivement de _ blé, ou encore qu’évaluer le rendement ai cinq grains pour un, c‘est rester au-dessous dela proportion vraie..0n vient de voir que dans les appréciations qui précedent, je fais précisément état de ces difïérenoes. Toujours·faudra·t-il eli venir it se demander si, de compte fait, suivant · les règles de l'économie rurale rationelle, l’ltei·edium de deux `jugères, avec sa population vivant principalement de nourriture végétale, pou- vait bon an, mal an,] sutïire a la nourriture de toute une famille. Soutiehdra-t-on aussi. ; . .. · ‘ _ ·_ _ _