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xv: TOME PREMIER — LIVRE PREMIER · dans une cité port-marchand, ne sont pas d’_une solen- nité moindre. Les divinités de lamer ont leur jour (nep- _ tunalia, 23 juillet); les ports ont le leur (portanalla, I7 aout), et le fleuve du Tibre_n’est point non plus ou- » ' blié (voltarnalla, 27 aoùt). Ã,. _ L’art et l’industrie ne sont représentés dans le_cycle V des dieux que par le dieu du feu et des forgerons, Val- , ‘ cam (Yolcamts). Il ·a son jour consacré, et qui porte son _ _ nom (volcanalla, 23 aout) : la` seconde fête dela puri- fication des trompettes luiappartient (tabllustmam, 23 ` 4 mai). - Nous citerons aussi la fête de la déesse Car- mentls (carmentalla,` Il et 45 janvie1·), qui dans les ' _ temps reculés préside aux formules magiques et aux _. ' chants, et qui plus tard, et par suite, est honorée com- . ine laydivinité des naissances et des horoscopes. I ` Dans la maison, à lÃintérieur,de la famille, la grande ` ‘ I solennité est la fete de la déesse du toit domestique, celle des génies protecteurs des chambres aux approvision- _ V nements, de Vesta et des Penates (vestalia,'9 juin) zil y A ‘ a aussi _la fêtede la déesse des accouchements ‘ (matra- ' lia, M juin) ; la fête de la fécondité dans la famille, ï dédiée à Llbeixet à Libera (llberalia, 17 mars); celle des · - esprits qui ont quitté la vie (feralla, 2l février) ; celle des spectreset larves, qui dure trois jours (lemuria, 9, lill, I3 mai); ' '· Deux solennités se réfèrent à des événements publics, — niais il nous est impossible d’en fixer clairement la por- M · tée : l’une s’appelle la fuite durol (regifitgium, 24 fé- · _ vrier); l’autre, la faite du peuple (popllfagia, Eijuillet): ‘ Tel est, suivant toute apparence, l’attribut essentiel et primitif de ‘ la « déesse du matin ·· (mater maluln); on se rappellera, en effet, que, comme le font voir les prénoms de'Luciu,s, et surtout de Maaius, _ e‘était signe de bonheur que de naître lc matin. Plus tard, et sous _ l’inllnence étrangère du mythe de Leucolltée, laqmaler malula"est de- ‘ venue aussi déesse de la mer et des ports; mais c`est là un attribut 'Q dérivé, ct, je le repete, postérieur. Je n'en veux pour preuve que le p fait de la célébration de cette fete par les femmes, dans l’aneien temps. _ ·