Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/429

Cette page n’a pas encore été corrigée

_ -— ADDITIONS ET `VARIANTES rn ` ` La note 1 a été également remaniée comme il suit: ' i _ ‘ On ne s’attend pas sans doute à nous voir apporter ici des témoi- ' gnages directs sur les conditions et les‘form_es constitutionnelles de l’élection des rois. Mais comme, plus tard. le dictateur romaina été · _ nommé exactement de la même manière; comme l'élection du consul · · —n’en diffère qu’en ce que la vacance, au lieu de s'ouvrir par le décès · du prédécesseur, avait lieu par la retraite du consul de 1'année écoulée, _ le peuple exerçant alors son droit`de proposition obligatoire, et le sénat son droit subordonné'de confirmation; comme ces attributions portent = incontestahlernent le cachet d’une epoque postérieure; comme d’ailleurs la nomination aux fonctions consulaires est, sans exception, faite par le consul sortant de charge, ou par l’interroi; comme enlin la dictature . et le consulat ne sont autre chose au fond que la royauté continuée, , -l`opinion émise dans le texte nous semble pleinement démontrée. L’é- . lection par les curies... — comme au texte, l. H de la note, jusqu’a la fin. . Vl. CHAPITRE V, p. 92-95. . ' Le § intitulé .g< 5Le Sénat », asupprimer.'— D`après la 4=_éd·ition, `— _ ce paragraphe, remanié et augmenté detrois autres §§ qui ' suivent, doit être reporté a la page 408, immédiatement avant - le § intitulé « Résumé. Constitution originaire de,R0me. » _ ” _ ' Mais dans laiconstitution "originaire de'Ptome, le roi Le sm:. et l’assemhlée du peuple; ne sont pas les seuls pouvoirs: · * _ Un troisième apparaît, qui n’agit pas comme leroi, qui ' . · qne décide pas comme le peuple, placé auprès d’eux, ' · pourtant, et les dominantmême par l’énergie intime de · · · _son institution. Je veux parler du conseil des anciens ou Sénat (senatus). Indubitablement, le Sénat est sorti de i Vinstitution des gentes; il était de vieille tradition que ' _ ~ ' tous les pères de famille l’avaient composé dans la Rome » , . . . . . . · , /. · primitive. Cette origrneest aussi attestee dans le droit public par cette circonstance que chacune des gentes qui prétendaient dater de la fondation de la ville, et se glori- · fiaient d'une ancienneté supérieure ai celles des familles plus tard immigrées, ne manquait jamais de- faire re- — · ' monter son arbre généalogique jusqu’à_l’un de ces pères _ · ' primitifs, sa souche et son patriarche. S’il est vrai,; « comme cela est vraisemblable, qu’il_ y eut un temps