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_ _ ‘ . APPENDICE ' M5 des domaines eût été contraire _au système des Latifandia, le maitre ne donna plus à Veselaveaffranlehi qu’une somme d’ar- — gent, ou encore lui abandonna toutou partie du capital à lui confié pour le faire valoir. La cite fit de meme!. — L’ofüce du patronat s’étendait jusqu'au delà de la mort,,absolument_ comme le devoir pieux de fhospitalite; témoin les nombreux A tombeaux élevés par les mai_tres pour leur « maison » ou pour leurs « al`franchis et esclaves. » u `· Comme de juste la clientèle, avec ses devoirs moraux, n’en- ' I gendra jamais lbbligation juridique ait civile, sauf une exce`p- tion pourtant. Le patron peut recevoir du client certains dons en témoignage de déférenceîet de respect`; mais il lui serait défendu de s’enrichir par la aux dépens de ceux qu’il doit . ` assister et pourvoir. A une époque où la loi chercha à s’étendre jusque sur le domaine des anciennes bennes mœurs, la loi , Cincia fut rendue, qui limita les dons du client? ‘· Comme l’hote, le client a l'entrée de la maison du patron 1 · exilé souvent, et sans patrie, il en use même bien plus large- , , ment. Il esta vrai dire delamaison; il est compté parmi les serviteurs (aliens veut dire qui'écoute,.qui obéit). Lemaître _ ’va-t-il au dehors, il a·ses· amis et clients ai sa suite ,· comme ses esclaves, il les arme pour les besoins de ses aflaires ou " de ses—querelles privées. Nztmerari inter zlomesticos,'ditFes-· A tus, parlant des affranchis (ve Patronus, p. 253 3). Tous,_les _ ' uns comme les autres,_ esclaves, clients et simples aflran-' . chis, ils portent le nom de la l`amil|e 4). Pendant toute l’ère républicaine, ces derniers ont été justiciables du tribunal du pere de iamille.—Dans les temps antérieurs à César, 0n` voit le patron prononcer même la peine capitale É; mais eul’an 4 de aussi le texte, d`apt·es le travail de Budoril`, dans ses Lulini sermonis relliqitiœ, pp. 204 et suiv.` · ` ‘ - ‘ Tit.-Liv., 2, 5; 4, 45; 22, 33. ` ' 2 Dionys. Hal.', 2, 40. —-Aul. Gell., 20, l, 40 1 Neqite pejus ulluns `. facinus emistimatum est quaiwsi cuir prob/irelur olienlem divisui ha- , lntisse. — Tit.—Liv., 34, 4 1 Quid legem Cinciam de donis et muneribus, msi qitia veetigalis jam 'et stipeudiuria plebs esse sengtui eœperat? — Toujours les clients sont la plèbe, les patrons sont les patriciens, les senateurst- [La loi Cincia, votée sur la mention du trihun Cincius ` Alimentus, en l’an 204.] ·4 . ; “ Tit.-Liv., 2, lôj -Dionys. Hal., 2, 46; 5, 40; 10, M. —-.IbitI., 6, 47;7,l9;9,15;i0,43. ' ·; _. ‘ Tite;Live parle de M._Claudius, client d’Appius Claudius (3, 44). . “ Val. Max., 6, 4,14. —`Sueton., Cœs., 48. .· _ _