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408- _ APPENDICE · · nal positif (jus gentiztm). A côté des spécialités dadrolt civil exclusif`, sont admis la stipulation simple, la tradition, le - _ contrat consensuel; et dans la procédure, l’instance devant · les Récitpératettrs. Plus tard, le plein commerce (c0minercium)l est accordé aux Romains, en Sicile, par Carthage; aux Latins, par Rome. Parfois, comme a Asclepiade de Clazomène; ilest ` · pormis,en cas de procès, d'étre jugé selon la loi de son pays, . a moins qa’il n’aime mieux la loi romaine?. Mais le coimubiam· , n’a été-donné pourla première fois qn’au temps de la réforme - légale des décemvirs. · Faisons remarquer d’ai|lears que l’hospitiztm engendrait un simple devoir de piété (pietas)f une obligation purement nato-, relle, ne conférant point faction en justice. Nous reviendrons sur ce point en traitant de la clientèle. _ · Enfin l`hote ne pouvait—il aller à l’étranger pour les besoins d’une affaire, il en chargeait un ami sur les lieux 3. Souvent ~ même le contrat stipulait formellement un tel mandatentreles _ cités. De la finstitution de la Proxénie chez les Grecs («:;6Ei~»«, nptîsvtag). Le promène n’était point sans quelque ressemblance avec les consuls d’une puissance étrangère choisis parmi nos ` nationaux. A Rome, _sans avoir le nom et l’institution formelle, . rien n’empêcbait l`hôte ou l’ami de servir de proxène à la cité — . ou au citoyen de la cité amie. On rencontre des exemples d’ar- bitrages déférés par le Sénat en cas pareil; maisjamais, et l’étranger, la République n’a confié ses affaires à d’aulres`qu’a , ses propres envoyés. Gardiennejalouse de ses droits et de ses intérêts, elle jugeait dangereuses les proxénies publiques. Le régime aristocratique, à l’époque de sa_ décadence, aurait seul ` été tenté d`y donner les mainsi 5. ,. ' ' Ainsi se comportait chez les Romains le droit d’hospitalité et #d’amitié, et leprotectorat réciproque qui en découlait. l Comprenant certainement le droit d’acquerir la propriété immobi- . ·lière, l`ê'·yx1n¤t;·deS Grecs. ' A `

  • Ècîv rs év 171; 7TUa'l'(J€GLV_X1Tà rub; (dico; v5p.o0; Btù7.œ·»·rotv. xpîvscôat,

iii ëni 1·îhv_ ·hy,srëpwv_ â.glé~»1·w·i Emi 'l:·1.)LtzGn·a zp:·rüw... — Jntlicig ger- tarc, seive apud magistratus nostros Ilaticis jndicibus, etc. [Nous don- _ ' nons le texte bilingue conserve pour ce passage.] — ` 3 Tit.·Liv.,4,13; 9, 36. ‘ _ , _ _ - ‘ Dionys. Hal, .2, M. — Tit.-Liv., 9, 20. — Cicer., in Verr., 2, 49, I2!. —'Cicer., Pro Suit., 21, 60. . . — _· ‘ · ·'* Sueton., Tibcr., 2. Drztsus (9) Itatiam par ctientelas nccupare temp- tavit. _ ._ .