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` APPENUICE Q 389 jugement, ce qui ne l'empêche pas, nn peu plus loin, de nous _ _. ` ' montrer le decemvir marchanta la tete d'une bande dejeunes · patriciens, lesqnels,protegés parlui, se livrent à toutes sortes - ` · d'excès L La feinte conversion dudécemvir aux idées démoi _ ` cratiquesa latin de 303, est bien la manil'estation~ -de .ses·opià wi av. J.·c. ` nions vraies, de celles que lui prêtaient en-réalité les vieux · chroniqueurs, de celles que les historiens de l’erc=nouvelle ne V _ · veulent pas lui laisser garder. . . · _- ' ` Appius, n’était autre chose qu'un patricienldemagogue, se faisant en fin de compte le tyran des patriciens comme des . L ` ·plebeiens. Quant à ce qu’il peut y avoir de vrai- et d’accep— r ‘ * L. table pour l'histoire dans les circonstances de chuteyquant ’ `:· ' au procès de'Virginie, par exemple (le meurtre de Siccws mc V " semblant une addition des temps postérieurs~2)j’estime_qu’on ` entreprendrait une tache difficile ai vouloir en démêler l’im— , · ` ’ broglio: peu importe après tout! On voit aisément à quoi tend ' _ · ce recit, déja mentionné parDiodore, qui lui-même l'avaitpuisé — _ dans Fabius. L’inique sentence prononcée, non dans l’intérét · ' de l’ordre noble mais dans Pinterêt personnel du juge, l’en— , ' - tree en scène, à point nomme, d’un client officieux et com- ' · plaisantë, l’ignoble luxure en l'ace de laquelle lajeune vierge _ ne trouveson salut que dans la mort :_tout cela, n’est-ce pas ‘ · l’appareil bien connu de la tyrannic chez les anciens'? Et Tite- _ ‘ Live, tout le premier, relève à plus d'une reprise contre les ' · seconds décemvirs l'accusation' formelle ·d’une usurpation ' semblable!~. Ce n’est pas non plus sans intention que les Iei—— `— liensjbien connus pour leurs opinions demagogiques,·iigurent au premier plan dans les scènes de la seconde élection et ' da`ns celles de la catastrophe finale. Les vieilles annales patri- ciennes voulaient faire la lecon à tous, et tournant au profit _ V _ · ` r dela castenoble la victoire populaire qu’elles dissirnulaient mal, elles montraient l’issue, funeste pour le peuple, de . Ã È ' ·l'elévation de ses chefs-; les démagogues se changeant en , u `tyrans`; l’honnête plébéien qui les a faitasseoir sur le siège dejuge, subissant leurs sentences odieuses et cruelles; la mul- · . 1 3, 37. 3 · ` 2 Tit.-Liv., 3, 43. _ . ' .` B- M. Claudius, 3, 44. _ . ‘ 3, 36 : Deccm regnm species eral, — 39 : Id vero magnum haud du- ·bie videri. —- 3J·: Decem Tarqujniosl L’empereur·Claude,_dans son dis; - oours·de·Lyon (V.· la Table de bronze du musée —de Lyon), `parle aussi _ e _ du decemvi1·ale·regnum· `_ _ · · · _ . .