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._ , 386 I —APPENDlCE — ' connus pour leur dilettanttsme archéologique et philologique. _ Toujours le parti des nobles s’est plus servi du poing que dela tête: la democratie au contraire, eelle de Rome surtout, a 4 préféré la place publique aux jeux du sabre: elle a aussi cher- cl1é de puissants leviers dans l'art et dansla sciencel Or voila ` · les Claudius, cette « famille superbe et cruelle a l’exces envers la plebe, » qui emploie les moyens a l'usage de la démo·_ — cratiel Comment concilier de telles pratiques avec l’orgueil R du préjugé nobiliaire? g · . Que les Claudiens ne soient venus à Rome que six ans après l`expulsion ·des»roisi: c’est la une assertion inexacte quant a la date, impossible et décidément contredite par la È règle même du droit public de la Rome républicaine : alors le pntriciat avaitlermc ses rangs (ll, pp. 329, 330),et entre les deux versions citées par Suétoneî, il convient d’opter pour celle qui place l’immigration dela Gens Claudia, sabine‘d'o- . - rigine, au temps de Bomulus (ln patriotes cooptata), avec sa sr, 1.1;. d‘autant plus de raison que dès 259, son nom se lit sur les · tables c>nsulaires,etque l’une des tribtts y·ustiques_ anciennes _ ' le porte aussi 9, De même que Attus Clausus(I, p. 6l), le Sa- ' bin Volesttstâçlerius, l’auteur des Valeriens, remonterait au · temps du premier roi. Par suite et selon une tradition dont ‘ les savants n’ont plus a tenir compte, les Claudiens seraient · plus recents que « les familles troyennes ·· (II, pp, 335 et 336). . _' Constatons seulement et leur antiquité, et leur origine (de Regllle oud’ailleurs, mais assurément de la Sabine). Chose — 4 étrange! en même temps qu’ils laisaientsonner bien haut · ' · cette origine étrangère, ils se seraient constitués les cham- pions dela noblesse indigènel Autre circonstance singulière, i — ~ seuls avec les Veturti, ils onta cote d‘eux une famille plc- · I beienne duméme nom, ancienne aussi, et qui. leur est appa- ` ` . rentée, car on la voit concourir avec le rameau_ noble pour ' . les héritages et les droits de gentilité,3. Tous ces faits n’au- ·raieut—ils pas du plutot les rapprocher de la plèbe? ’ 'Je veux que ces raisons générales ne soient pas une dc- ° _ monstration. Examinons donc le role joue dans Rome par les- ` . ` * Suétûn., Ttbe1‘.,`l. .- - I ggj _ * Les Claudii Marcelli, qui figurent dès 423 sur les fastes consulaires, . gg5_ Q53_ et les ClaudiiCœ1tinœ, qu’on y voit aussi en 469 et 481. : A côte des _ Veturii patriciens, il y a les V. Cicuriui, consuls et trihuns militaires tac, aa:. (255-381) . ' . ` · ”Cicér0n,dc·Orat.,l,29,'7G. '