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Arrisîvntce — ass . » siecles, ua brillé' à la tête du patriciat, etfpourtantr il nTest· pas de gens patricienne ayant donné à Rome un aussi petitnombre ( · ` _ I d’hon1mes de guerre., Des six `triomphes ou des deux ovations ' _ que_Suétone luiassigne, nousconnaissons certainement le * · triomphe d’Appins Crassns sur les Picenlins (486), ceux de ' 268 ¤v· ·l··C· Gains Néron sur Hasdruhal (5i7);· de` Gains P-nicher sur les ` 207. Istriens et les Ligures (577); d'Appius Pnlchèr sur·les Salasses 177- (611);. un Appius a eu une ovation sur les Celtibères (580); la- M3. ·'¢74· seconde revient peut-étre au dictateur de 392. Or on sait que 362 . ' sur dix triomphateurs à Borne, il n’y a pas un vrai' général; - _»dans les triomphes des Claudiens, le seul qui vaille d’etre » nommé, c’est celui dc Gains Néron, vainqueur à Séna durant la seconde guerre punique (ill, p. 235); et disons en passant ` que sous la Bépublique,_la branche collatérale des Claudiens-- Nérons était peu illustre. Dans la lignéeprincipale, pas un seul grand homme de guerre. Quelle dillérence avec les . ' illustres Gentes des Fabiens_, des Émiliens, des Cornéliens ` _ '(II, p.,336)l'· ' . ' 4 ` I En revanche, il n’1=êtpolntde'l'amille noble- de Rome qui des les plus anciens temps se soit illustrée par autant de· services rendus a la science et a la littérature. C’est au dé- _ A ,_cemvir‘qu’appartient, on le sait, la part principale .dans_ la -_ - V redaction de ce code des 'xxi Tables, layplus ancienne loi écrite des Bomainsyhabilement imitée des statuts de Solon, _ ` renfermant le 'plus ancien calendrier pnblic promulgue à _ _ Rome, et qui eut surla_science et la littérature uneimmense ` .et durable influence (ll, pp. 51rets.; 257, 309-314). — Quand . la culture- lettree s’est répandue partout dans la cite, nous voyons toujours les Claudius en avant du progrès: témoin les personnages de ce nom dont l’édilité fait époque dans l’histoire du théâtre (ll, p. 280,) : témoin , au siècle de _ ` Cicéron, ces adeptes de la mystique grecque, cet Appius Clan- · dius, consul en 700; les Propylées par lui construits a Eleu- st. sis 1. Les deux empereurs Claudiens, Tibèrc et Claude`, sont A l [Cicéron en parle il deux reprises à` Atticus : Audio Appium ispo- ‘ , ` U mmv Elettsi12efacer·c`(6, 1, 26, ct6, 6, 2).- lls avaient été eleves à la. . fois par Appius, pendantson commandement en Cilicie`, et par Q.Mar· — ‘ · cins Bex, fils de sa sœur,' le même ii qui Cicéron adresse sa lettre ad " fam., 13, 52. ——- M. F. Lenormand, de regrettable mémoire, a retrouvé · _ :l'épislyle de ces propylées dans les. ruines d’Éleusis, en 1860; l’ins- cription fruste, mais facile il completer, qui s’y lit, est donnee par _ . M. lllommsen au Corp.'inÉsc. tal.; n° 6l9,`p. 181, avec commentaire;] _· ' . iv. ‘ * 25 `