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LA GENS PATRICIENNE DES CLAUDIUS


La famille eu Gens Claudia, l’une des plus hautes familles, l’une de celles qui donnaient ses princes au Sénat (principes senatus) a joué dans Bonne un très-grand rôle pendant environ cinq cents ans.

D’ordinaire on voit en elle l’incarnation du patriciat: ses chefs passent pour les champions de la noblesse et du parti conservateur, ai l’eneontre des plébéiens et des démocrates; et les historiens anciens, chez qui nous puisons, se rangent a cette opinion. Parmi les sources datant de l’ère républicaine, on ne trouve rien pourtant qui la confirme, sauf peut-être un mot forge par Cicéron, qui, parlant des Appins et des Lentulns, indique a l’Appiété » et la Lentulité (Appietas, Lentitlitas) comme la quintessence de la morgue nobiliaire à: mais c’est dans Tite-Live que nous rencontrons pour la première fois l’expression de l’opinion depuis adoptée. ll désigne les Claudiens comme la « famille superbe et cruelle a l’excès envers la _ plèbelü » A-t-il besoin de mettre en scène un ultra, dans toute la première decade, aussitôt il fait apparaitre un Claudius. 695 av, J.-C. En 259, à côté dudoux Servilins, le premier consul du noni d’Appius est dépeint comme un « homme violent »_ (vehe- mentis`ingcniivi1‘3) : ce n’est pas sa faute, si à la sécessionsur ` ` le,M0`nt-Sacré on nia pas` recours au moyen extreme des armes. En 283, le Second consul du nom d’Appius Claudius combat à outrance la loi Publicis, sur l’élection des tribuns du peuple, malgré les ellorts de son collègue Quinc-

’ l Ad Famil., 3, 7, 5. _

  • Tit ·Liv,, 2, 56 1 · F’amilin superliisslintz nc cruileljsslina in plebein

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