Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/371

Cette page n’a pas encore été corrigée

l ' _ LES ~PAlYS `SUJÉTS · a 367 tive à_ ce _triste spectacle quand encore (étrange »pro· tectorat_!) elle n’excitait pas le voisin contre le Syrient Et maintenant, voici venir le Partlie des profondeurs ` de l’Orient;· il a en main.la force,'il presse et refoule l’étranger de·tout le poids de sa langue, de sa 1·eli-— _ gion,_de son armée, de ses institutions nationales. Ce n’est point le lieu d’exposer ici le tableau de l’empire restauré de Cyrus: qu’il.sullise de dire que, si fortement imprégné qu’il soit encore de l’liel_lénisme importé par · Alexandre, l’État Partliique, quand surtout on le com- . pare avec le royaume des Séleucides, représente. puis-' samment la réaction religieuse et nationale. Par lui, avec lui, le vieil idiome de l’Irdn, le magisme et -le culte . deûlllit/wa, la féodalité orientale, le cavalier nomade du désert avec l’arc et la flèche, 1·epa1·aissent su1· la scène A et reprennent l’avantage. Triste condition que celle des · rois de Syrie en face d’un pareil débordement ·d’enne· · mis! Assurément les Séleucides n’étaient point_énervés, ` · abâtardis autant que les Lagides d’Égypte t quelques- _ ` uns firent preuve de bravoure et de capacit_é : il leur fut ` donné parfoisde repousser ou de réduire à l’obéissance · tel ou tel de ces innombrables rebelles, de ces préten- dants ou inte1·venants dangereux; inais leur domination n’avait point poussé de racines, et ils ne purent jamais',' ·· même passagèrement, porter remède à l,3[l3l‘ClllC—C[`OlS· · sante; Aussi ce qui devait arriver arriva; Les provinces orientales, avec leurs satrapes laissés sans secours ou révoltés eux-mêmes, tombent sous le joug du Parthe. · La Perse, la.Babylonie,,la Médie, se séparent ajamais _ de la Syrie; et la puissance envahissante touclie par ses V deux extrémités auxdéserts de l’Ox_us et de l’Hind0u-- · lwusch d’une part, de l’autre au Tigre et au désert Ara- · `_ bique. Comme l'ancien royaume des Perses et les an- ciens grands États d’Asie, elle est une monarchie pure-- · ment·continenta*le·; et comme l’État Perse encore. elle se ’