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' LES ‘P`·AY`S SUJETS 4 . il eut pu mettre sur pied une armée formée de vrais · ‘ ` _ . soldats , il refoula ( promptement les` hordes sauvages - qui avaient violé ses frontières; et quoique perdant la Galatie, quoiquel influence de Rome y réduistt àneant _ ses efforts obstinés pour y rentrer dans le jeu, en dépit i " des attaques ouvertes ou des machinations secrètes de ses · voisins, et de ses bons amis d’ltalie, il laissa, à sa mort - (vers 595), son royaume non diminuéet prospèrel. Son “'*9'¤‘t-J·‘“· frere Attale II Phtladelphe (mort en 616), fort de liasë *3** sistance de Rome, repoussa les attaques du roi de Pont ` Plzdmacès, qui voulait s’emparer de la tutelle du fils ‘ mineur d’Eu`mène; et, tuteur à vie lui-meme, comme . .. · . ‘ , _ : , · ' Àlltlgûtlû Doson, ll Pégllâ HU 'lltêll Bt pldCB (lû SOI] DBVCU. Habile, actif, souple au plus haut degré', digne en tout de son nom d’Attal_ide, il parvint à convaincre le Sénat jf Plusieurs lettres récemment publiées (Comptes rendus de l’Ao;;dé— ' mie de Jlltmioh (Sitzungsberiohle), 1860, p._l80 et suiv.), lettres adres— _ sées par les rois Eumene ll et Attale II au prêtre de Pessirtuàzle, lequel · porte communément le nom d’Attis (cf. Polyb , 22, 20), jettent le jour ` le·plus clair sur leurs rapports avec Rome. La première de ces lettres, et la seule datée, se place dans la'34€ année du règne d’Eumène,`au __ 7· jour avant la fin du mois Gorpizeos [8° mois macédonien, vers sep- tembre], en l’an 590 ou 591 de Rome, par conséquent. Eumène y offre ` t6¥·t63· au prêtre le secours de ses soldats pour i·eprend_re' aux`Pésongœns ` · (peuplade inconnue) un sanctuaire dont ils se sont emparés._ — Dans · ` la seconde, le même Eumene prend parti dans une querelle entre le , prêtre et son frère Aiorîx. Sans aucun doute, ces actes étaient de ceux " qui furent dénoncés a home en-590 et années suivantes, alorstqu’Eu- -164. · mene était reprcsente`·comrne mettant induement la main dans les- ` · affaires gauloises, et prêtant appui ases partisans en Galatie (Polyb., 31, 6, 9; 32, 3, 5). - Une des lettres de son successeur Attale, au contraire,.fait voir ensuite combien les choses sont changées, combien · . les ambitions royales sont tombées. Le prêtre Attis semble avoir_ob- · -` · tenu d’Atta|e, dans une entrevue ·a Apamée, la promesse d’un nouveau · ` secours armé; mais le roi lui fait savoir que l’affaire mise en déli- _ bératlon_ au conseil, ou assistaient Athénée tle frère bien connu d'At- 4 . tale, sans doute), Sosaitdros, Menogenes, Cltloros, ·et d`autreS,de ses _ ïntirrtes et nécessaires (ÈVJJYMÃQL), la majorité, longtemps hésitante, s’est rangée à l’avis émis par Chloros, qu’il convient de ne rien faire t » · avant d’avoir demande Fattache de Rome; car, admettant qu’on réussit dans Ientreprise, on gexposerait at en perdre tout le profit, et lçon se-, rait en bntte auii soupçons · que les Romains ont aussi manifestes _ contre sonfrcre (Eumène)l ~_ [V. infra, à l’appendice, A.]· ,