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` i _ ` IÃES. PA,Y_S SUJE'1ç: 3§§3 _ aflluent dans la Grèce, _est transféré d’abord dans la ;Pé- " · loponnésienne Argos. Mais jbientôt Délos l'emporte·et · A A . devient l’entrepôt de Rome :` déclarée portfrrmc romain _ · en 586, déjà elle a attiréiune bonne part du mouvement *68 av- A-l·—C· de Rhodes (p. 34); elle héritera définitivement .de Co- _ · · · ` rinthe; et pendant de longs 'siècleslîle d’Apollon'sera , . la grande étape des marchandises allant de l’Oi·ient_vers les pays de l?0ccident H " · · A De Rome au troisième continent de l'ancien monde F-’ëSl€· , V il y avait déj`à—plus loin que des rivages de l’Italie à ceux — . d’Afrique, ou auxiterres de Grèce et de Macédoine'que .· ' d’étroites mers séparaient seulement de la métropole : 4 aussi la domination de la République fit—elle des pro- _ j grès plus lents et moins complets en Asie. ` f · ` ` Dans l’Asie Mineure, les Séleucides refoulés avaient · laissé la première place aux rois de Pergame. Loin_ de · _ l ` s'égarer dans les traditions, des monarchies fondées par _ ' ~ les successeurs d’Àlexandre, les`Attalides, en politiques I l froids et prudents,1 se gardent de rêver l’impossibl_e; ' ils ne visent .ni à étendre leurs frontières, ni` a se- A- couer le fardeau de la suzeraineté de 4Bome :'tous leurs. ~ efforts, avec là permission de Rome,‘sont tournés vers le ` bien-etre de leu1· royaume et· les prospérités que donne ' la paix. Mais ils ont_beau faire; ils encourent par là ‘· même la jalousie et les soupeons de. lai République. ` Maître du rivage européen de la Propontide, de la côte I ` · occidentale de_ l’Asie.Mineure et du massif intérieur · jusqu’aux limites de la.Cappadoce et*de la Cilicie_: en _ ¤ , ‘ Un des plus curieux faits attestant notre dire, c’est le nom donne ~ chez les Romains à tous les objets d’art, de`bronze'ou d’·airain, venus ‘ de Grèce. Au temps de Cicéron, on les désigne indifféremment par ces mots « airain de Corinthe » ou « airain de Dèlos » . On comprend faci- · lement que les Italiens indiquaient par là, non le lieu de la fabrioa- · ~li0n, mais seulement lelieu de l’expm·tation (Plin., Hist. nat-, 34, 2, Q): · [ loin de notre pensée, dailleurs, de mer contre l’évidence qu’il se soit . aussi lfabrique des vases de ce genre a Corintheet à l}cl0sl'__ 3 ' . · — Iv. » 2 . . '