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3l_0 LIVRE IV, CHAPITRE I i ` roisbitliyniens; Rhodes elle-même se rue sur les Crétois. Dansla Grèce propre, se débattent comme toujours les ' querelles de nains que nous savons; il n’y·a pas juse _ ‘ qu`a la·Macédoine_, jadis si paisible`, qui ne s’agite dans » defunestes dissensions, sous le coup de ses nouvelles · 4 institutions démocratiques locales. Par la faute de tous, · maîtres et sujets, les dernières Forces vives, les prospé- ` rités d_ernières des nations allaient se perdant au milieu de ces querelles sans but. Les États-clients auraient dû savoir que, qui ne peut faire la guerre contre chacun, i · ne doitjamais la faire; et que, placés tous de fait et; · tels. quels, sousla tutelle et la garantie de Rome, il· ne leur restait qu’à opter- raisonnablement entre- la bonne entente avec les États voisins ou le recours à la juridic- . tion du suzerain. Un jour, la diète d?Achaïe se voit sol- licitée par les Cretois et les Rhodiens, qui, des deux A côtes, réclament lîenvoi, d'un secours; fédéral, et elle usa tv. J.·c. _ délibère gravementsur laiquestion (SOI)! Pureniaiserie _ politique Il· luifaut entendre alo_rs,_ lje clicf de la faction philo—ro1n_aine, faire nettement voir que les Acliéens ` n'0nt plus la liberté d’entreprendre la guerre sans la per- mission de Home, mettant ainsi à nu, dans sa· brutalité · · d’ailleu_rs fort malsonnante, la vérité de la situation. Oui, la souverainetédes É_tats· clients n'iavait plus_1·ien.que le_nom; au. prem_ier· effort tenté pour rendre la vie à l’ombre, l’om_bre elle-même infailliblement, devait sféva- ' nouir l — Mais l’histoire doi_t davantageencore sesjustes ` ` · sévérités à la puissance d0minatri_ce._I?our l’État comme pour l'iud_ividu, il, n’estri_en moins quefacile de trouver la vraie v_oie,au: milieu des bas-fonds de. lîinsignifiance · i politique; et le devoir et la justice commandent à» qui ' tient les ren_es,_ou de quitter le pouvoir ou de forcer les I sujets à la résignat_ion,_en les nicnaçantde tout 1·appài· reil d'une,su`périoi·ité_ écrasante. Rome ne. prit aucun des deux partis. Appçléede tous les, côtés, a lafois, assiégée