Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/313

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES PAYS SUJETS`. ·' _ 309 hordes· tumultueuses seront facilement repoussées par i Q les préteurs, même les moins capables. En dépit de j ees désordres, qui se. renouvellent seulement dans J les districts de la frontière, l’Espagne, sous les Romains, · devient l’une des contrées les plus florissantes et .les mieux gouvernées: là, point de dîmes, point d'exploi· I \ tants intermédiaires [minldlcmcn] t en même temps la ’ population s’accroît en_nombre, et le payssenricliit ` en céréales et enbetail. . · . · ` Moins heureuse tant s’en faut, dans la situation mixte MS Él¤1¤-¤ü•=¤¢¤· 'qui leur était faite, était lacondition des Etats africains, · ' grecs ou asiatiques, entraînés dans l’orbite de la suze- ' raineté romaine par le mouvement des guerres.puni— ques, macédoniennes et deSyrie, et par le contre-cou p T · de ces guerres. Pour eux, il n’y avait ni assujettisse- ` , ment formel, _ni réelle indépendance. L'Etat indépen- _i dant ne paye jamais trop cher le prix de sa liberte, ` ` subissant, quand il en est besoin, les maux et les—cl1ar- · _ ' ges de la guerre: l’État qui a perdu sa liberté,.peut' i du moins trouver _une compensation dans le repos qui lui ` est assuré, avec ses voisins tenus en bride parle maître. Maisles clients de Rome n’étant plus libres, n'avaient ' ~ · · point la paix. En Afrique, une guerre ·continuelle _ est menée sur les frontières entre Carthage et les Nu- · mides. En Égypte, ou l’arbitrage—·de Rome avait tran- . ché la question de succession au trône entre les deux frères Ptolémée Pliilometor et Ptolémée Physcon [ou le _ _ Ventre], les rois nouvellement installés à Alexandrie et, ` i C V " à Cyrène se disputent Chypre les armes à la main. En . Asie, dans la plupart des royaumes, en Bithynie, en p i Cappadoce, en Syrie, la succession au trône est pareille-_ ‘ ment matière à des guerres intestines ; l’intervention des puissances voisines ajoute ses maux :' de plus, et dans _ l des lnttessanglantes et fréquentes, les Attalides se heur- tent contre les Galates, les Attalides encore -c0ntre les · . b