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LA TROISIÈME GUERRE DEUMACEDOINE 27 " . réduità la condition `de‘gre`lïièr,` menait une` vie obscure · · dans la même contrée deÈl’Italie. ` t , . ·Àinsi'prit fin 'le royaume ld"Alexan'dre‘ le Grand. · Cent quaranteiquatre 'anssétaient écoulés"depuis la ' ' mort du conquérant glorieux qui avait porté en Orient , . la civilisation de la Grèce. `—' La t_rag'édie‘ eut aussi ‘sa ' l - `petite‘pièce. En` trente j0U'l‘S,l:l8 :Pl‘él€11ll`LH0l'lt8°À7lià - cius avaitcommencé et terminé sa campagne °con'tre un ` A autre « monarque,· » contre l’Illy'rien Gentliios. La‘llotte _ `du corsaire fut prise: Scoelra, sa capitale, tomba, en- , levée d'assaut; et les deux rois, l’l1éritier d’AleXandrc l — , ‘ det l’héritier'de Pleuratos, entrèrent, côte à côte et en- · chaînes, dans Rome. ’ " _ _ V i Le Sénat étaitbien décidé `à ne pluslaisser renaître La M¤fè·1<> ` les dangers créés par les ménagements impolitiqueslde msc llmmh Flainininus envers la Grèce.' La Mac`édoine"dut cesser , d’exister. Dans les conférences tenues à Ampliipolis, _ sur le Strymon, une `commission romaine prononça la _ I dissolution de la puissante unité nationale du peuple . ' macédonien. L'an_tique monarchie futpartagée en quatre , fédérations républicaines, à l’instar des ligues grecques: _ · celle d’Amphipolis, avec les régions de l'est ; celle de · Thessalonique, avec la Pehinsillc Chalcidiqiue ;"celle de · — Pella comprenant les payslimitropliesde la Thessalie, _ · ` et celle de Pelagolzia au_ centre. Les mariages demeu- * rèrent interdits entre les citoyens des diverses fédérations : . nulne put avoir d’établissement dabs plus d’uneld’elle. l I Tous les anciens olïiciers du roi,eux et leurs fils adultes, _ _ I eure11t à quitter la contrée sous peinede mort} et à L . aller vivre en Italie. Rome redoutait pour l’ave11ir,` et · · non sans raison, le réveil ‘de leur antiquejloyalisme. Les . _ lois et les institutions locales demeurantl:d‘ailleurs de- bout, les magistrats 'des·cités' sont ‘coïi1me' '_ava`nti"n'on1— - · ' `lmés à l’éléction; mais,) dans les cités 'et dans les _ ligues, la prédominance `est‘donnée"à l’aristocrà'tie: U