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_ LES 'PAYS SUJETS l, / 301 , n’avait ni la sagesse, ai les talents militairesîde sonpré- ` · — décesseur. Son expédition échoua: attaqué par les Ro- mains au passagedu Bzetis, il dut se `rendrei Les Lusi-` _ _ » taniens étaient domptés : ils avaient eu`à se défendre non ` point tant contre la guerre loyale, que contre le meur-u » tre et la trahison sortis de leurs rangs aussi bien qu’ap- · _ portés par l'ennemi. ' ‘ ` ' V · Pendant que la province du Sud était visitéeïpar les N¤¤¤¤¤w·. V bandes de_ Viriathus ct deses Lusitaniens, dans .le nord ; et chez les peuples celtiberes, non sans le concours `des I , , premiers, une guerre également 'sérieuse avait éclaté. ` T · rv Les succès éclatants de Viriathus avaient également sus- · cité en 640 la révolte des Arévaques, forçant par là M4 ¤v· J:-C- le consul Quintus Cœcilius Mctcllcts, envoyé .en Espagne _ I au secours de Maximus }Emilianus, à 'se tourner · E d’abord contre les Celtibères. Il déploya su1· ce terrain " nouveau, et momentanément , dans le siége de la ville r p _ E de Contrcbia [Santander?] _tenue avant lui pou1· impre-‘ nable, les_talents militaires qui avaient signalé déjà sa canipagne victorieuse contre- le faux Philippe en Macé- h _ doine (0. infra) : au bout des deux années de 'son _ _· , ' commandement (6ll, .612), la province septentrio- . us,4/·2. i nale était paciliée. Seules, les places de Tcrmimtia et de _ ~ _- Numanceltenaient encore leurs portes fermées; mais ·_ V ,· bientôt une c`apitulation.fut conclue, et' les Espagnols. f ` r ' · en acconiplirent à peu` près iles conditions. Toutefois, · _ quand on`en vint 'à la`remise des a1·mes, leur itierté se _ souleva, comme l'avait fait la fierté de Viriathus: ils ' ` voulaient garde1· leur épée dont ils savaient si bien se _ servir; et ils se résolurent, conduits par un chef auda- ' cieux, Mcgaravicusa-à continuer la lutte. Il y avait . folie à le tenter.'L’armée romaine,`dont` le consul (min- ·' ` ` ` L*' [Termantia, ville celtihérienne voisine de Numance. -— Numanœ, . lieu principal des Arévaques 5 on en croit retrouver les ruines, près de _P·uente de d0n‘GaM·ay, sur le Douro. 1;. supra, p. 291.] ` _ ` ‘