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`_ 292 _ V LIVRE IV, TCHAPITBE I h j . · ·Barbares dans la forteresse : mais, un des éléphants ` ayant reçu une blessure, jeta tout à coup le désordre. · dans· les rangs des `Romains: les Espagnols, cette fois ' ` · encore, firent un retour oH`ensif,~et délirent leur ennemi:· ' Aprèsjcet échec, que d’autres échecs suivirent, après ` la perte d’un, corps de cavalerie envoyé en quête des _ contingents que Rome avait réclamés, la situation des i '· _ Romains dans la Citérieure était des plus mauvaises; a ce point, que la place d’Ocilis, ou ils avaient leur caisse et leurs magasins militaires, se rendit aux insur- gés. Déjà les·Arévaques, dans l’illusion de la victoire, ,croyaient_ pouvoir dicter la paix. — Mais Mummius, ' · dans la province méridionale, avaiteu meilleure chance, a I et ses succès ·venaient contreïbalancer les défaites de j _ .l’armée du Nord. Tout affaibli qu’il s’était vu`lui-même f par ses"précédentsQdésastres, il sut attaquer en temps opportun les Lusitaniens, imprudemment éparpillés sur la rive droite du Tage; puis, passant sur la rive gauche, ` V ou ils parcouraient tout le territoire des Romainset se . · _ . montraient déjà jusque sur la côte d’Afrique, il dégagea . 152 ar-1,--C- toute la province méridionale. L'année suivante (602), — le Sénat envoya dans le Nord des renforts considérables, et remplaça l’incapable Nobilior par le consul `Marcus· ' ,68_ Claudius Marccllus : celui·ci préteur en Espagne en 586, A "yavait fait ses preuves, et depuis, deux fois consul, avait · · ' maintenu sa réputationdliommeude guerre. L’habileté · _ A de ses mesures- stratégiques, et plus encore sadouceur, · rétablirent promptementlles affaires. Ocilis se rendit; et, A les Arévaques auxquels il avait donné l’espoir de la pai;o .en échange d'une` modique amende, conclurent une · ` trêve, et envoyèrent des députés à Rome. Marcellus libre · V alors de ses mouvements, passa ensuite dans·la pro- · vince méridionale, ou les Vettons et les Lusitaniens, fai- ` sant leur soumission au préteur Marcus Atilius, n'avaient A ,` . r plus bougé tant qu’ilétait resté dansle pays, mais, lui