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' · , 280 Il LLVRE lil} CHAPlil`RE')XlV ` 1 ,masse ces trésors d'art, qui viendront successivement · · `enrichir la capitale des dépouilles des 'villes grecques conquises : quelques hommes de'l’ancienne souche s’é— J _ , lèvent _bien contre ces pratiques i le vieil et austère `4 M A Quinius Mcwimus, enpentrant dans Tarente (545), dé~_ ·' _` pfendde toucher aux colonnes des temples, et veut qu'ou · 4 laisse aux Tarentins « leurs dieux irrités » _: mais la J · mode l’emporte, et le pillage continue. 'l`itus Flamini-· ( ”‘· *87 ""· J 'C= ·nus'i(560), Marcus Eulvius Nobilior (567), tous deux re- _ · i ` .présentants` principaux de l’hellénisme, et, aussi bien `, lm _· qu'eux, Lucius Paullus (587), remplissent les édifices ` pulilics des productions du ciseau grec.— Les Romains ‘ A _ A pressententi dès cette _époque que le culte des arts et' _ de la poésie constituent une partie (essentielle desla i, · _ civilisation grecque, ou mieux, de la civilisation lû0· ·_ . » dcrne :` mais, tandis que_pour s’approprier la poésie,`il ._ ` leurmanque la faculté et le génie poétiques, il leur sein- · bleïlu moins que dans le domainedes arts, l'étu<le·et ' ’ la réunion des chef`s<d'œuvre pourront suflire. Aussi ' Bonne aura-t·elle un jour_une littérature artistique, alors ·_ que nul n'y tentera, même de créer ou laireprogresser · - ' un art pur romain ll · ‘ L - _ · ¤ l` [lei encore; M. Mommsen me paraît par trop sévère. sur de point ` L i; . ‘nouin1mcnt Beulé, Un préjugé sur l’ar¢ romain ·(llevué_ des Dcu.1:· _ , Mondes,15_n1ars`i865).] - · · l' (_