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dans l’œuvre scientifique de la littérature grecque. Et parmi toutes les entreprises de sa vie active et patriotique, j`oserai dire qu’il n’a rien fait de plus utile à son pays, ni de plus important par les résultats, que ces tentatives littéraires qu’il estimait pourtant assez peu, à l’en_croire. Dans l’éloquence, dans les sciences, il a eu de nombreux et dignes successeurs : mais ses Origines, qui ne se peuvent guère comparer qu’aux compilations des logographes, n’_ont eu ni un Hérodote ni un Thucydide qui soit venu· après elles l Il ·n’en ia pas moins fondé une école : a’ dater de lui, comme par lui, les travaux littéraires associant l’étude des connaissances utiles à l'étude de l'histoire, sont derenus clieiu les Romains une honorable, que dis-je,·la plushonorable des professions !

Jetons aussi un regard sur les arts architectoniques et plastiques. Constatons-le, d’abord, en ce qui touche les premiers : le luxe, encore à ses débuts, se fait moins remarquer dans les constructions publiques que dans les édifices privés. C’est seulement vers la fin de la période, au temps de lacensure de Caton (570) qu’on ne se contente plus, à l'égard de celles-là, de satisfaire simplement aux nécessités communes : on se préoccupe aussi de _la commodité générale; on établit des réservoirs en pierre (lacus) approvisionnés par les aqueducsl (570); on élève des portiques, (575, 580); on importe dans la Ville les prétoires de justice et les salles des marchés d'Athenes,-les basiliques (qwà·[3«¢t)laLo;). Le premier de ces bâtiments, assez semblable par sa destination à nos Bourses ou à nos bazars modernes, le portique des Argentiers ou le portique Porcien avait été élevé par Caton non loin de la curie (570)..Il, en fut bientôt construit d'autres, et l’on

  • [V. Dictjde Rich. v°·Lueus. —Tit.yl..iv., 39, 44. — Horat., Satyr.,

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