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I LA‘ LITTÉRATURE ET L'ART E. '_I267' _ ‘_ I tendances contraires qui se disputent à la même heure _ I tout le mouvement de la vie nationale, et caractérisent , · 1 , __ ï un temps de transition. Qu'on n’essaye d’ailleurs pas de ‘ se faire illusion sur l’indigence·réel|e de cette littérature ixiieliénismé · \îomano·grecque! Cette indigence saute aux yeux de`I‘l"“S'“'"""“‘“"’· I quiconque n'alpas _|É_esprit prévenu, ou n’est pas d_upe , . ·I ' de la rouille vénérable des deux`mi|le_siècles écoulés ' i depuis. Auprès _des`ceuvres de là Grèce', la littérature p t I romaine produit l’eH`et d’une orangerie ·d’Allemagne, · Compareeà la foret d’orangers natifs, en `Sicile;,l'une `~ I et l'autre plaisentâ l’œil, mais qui oserait les mettre sur ` _' _ la 1nêmeligne?Etsi l’on porteàbon droit un teljugement q · I surlesessais des Romains qui pratiquaient la langue grec-- . `- _ — _que, _à plus forte raison conviendra-t-il dieu dire autant _ ' de toutes ces compositions rédigées dans la langue natiol p. ' · nale des Latins; non par des Romains', mais par des - _' Ã I I ` ‘I etrangers, le plus souvent par _des quasi Grecs·ou·des À, I. · Gaulois, et _bientôt_même.par des Africains, n’ayant tous · · I ' du latin qu’une teinture _superficie|le,·et parmi lesquels ` ` ‘ ceux qui seproduisirentdevant la fouleyà titre de poetes, I ne comptaient ni un seul homme de haute condition, I .· · ' _ nous l'avons vu, ni mêmeunseul citoyen dont le Latium I · v · ` %_ propre eutété lnwpàtrict ll nïest pasjusqu’a ce nom de . · · — poele} qui ne soitexotique. Ennius, le premier, s’en pare r I ' avec Ieinphase lI— (p; 243), Marquees ainsi au cachet ·de I _ `I |’étraInger,·ces œuvres sont défectuèuses par plusieurs ·. . · ' I‘ · côtés.?Il·n'en peut et1·e autrement quand l'écrivain 11'est _ j` 'I I i I autrechose qu’un maître primaire, etquand le public s’ap- I I Pêllelü foule. On avu la- comédie sejeter dans |es_voiesI _ I _ I .!'_'· Emzijiuela, salue! etc. 7 NotezI lalorme earttctérîstiquedu mot - I -I poete, dérive du grec vulgaire wonrvià (au lieu’.de ¤1¤v·m··ô;).'I- Les p0· . _' · ` tiers de l’Attique mettaient d`ordinaire le mot êndneëv sur leurs œuvres. . ‘ _ · ` ? P0ete,ïcl’ailleurs,- ne en dit que des auteurs épiques, ouI des auteurs ‘ _ ` ·_ depoésics ··récitées. line shpplique pas ausi} auteure 'dramatiques, qui, I · I · · zx notre epoque, sont encore tout simplemcntdes scribes (scribe, p. 196. ' ‘ — , j = A . jliestus,v···p.33§3,'t|ull.)._ — . ` ;_ - 4 ` ` _ ' I;. _—