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, LA Ll'l`TÉRATURE>`ET UART. · 'M7-, _ autres inconvénientsnon moins sérieux, il leurifallut, . dans les conditions acoustiques très-déf'ectueuses'de la · scène latine', forcer la` voixaudelà des limites con- " -· venables. Livius'And·r0nicus, 'le premier,'lorsqu’il se rencontrait un passage là chanter, eut recours-àun dé- ` testable, mais inévitable expédient. ll plaça le chanteur · I . hors de la scène, et pendantque ‘celuiiciQremplissait sa _ ` tâche, l’acteur‘chargé— dn rôle l'accompagnait de son . _ jeu muet. — Quant aux décorations et aux machines, les entrepreneurs de·la fête auraient assezïmal tiiouvé '_ _ · leur compte à déployer une `magnificence coûteuse. A ,' Athènes, le théâtre 1·eprésentait d'ordinaire une rue de ' L V I . ville, avec des maisons pour fond zllesdécorations ne ' changeaient pas. Toutel`ois, au milieu d'autres appareils ' ‘ i dont je ne parle pas, se mouvait un mécanisme spécial · ’ destiné afaire avancer ·sur`la scène une autre scène plus _ - . petite, figurant l’intérieu1·d’une habitation. Rome, on ne voyait rien de tout cela : il y anraitinjustice dès · - _ · lors à reprocher aux comiques d’avoir mis en pleine · I ~rue l’action tout entière, et même jusqu'ai1 lit de la · - ` femme en couches. · i _ I _ Tels étaient les principaux caractères de là comédie `*‘*?É"l‘"‘*~ y romaine au vi° siècle. lfimportation du drame grec à cSmwque5'j' Rome, les conditions suivantlesquelles élleeut lieu nous ont valu, après tout, sur les deux civilisations voisines, _ ` » des tableaux d’un inestimable prix, à. ne les envisager qu’au point de vue de l*histoire. Mais comme l’art et les ' l mœurs chez le modèle se _trouvaient alors 'à un médiocre n ’ niveau, chez le copiste ils descendirent plus b`as encore:-· · - Toute cette cohue mendiante, que les arrangeurs ro- . mains ne laissèrent en scène quesous bénéfice d’inven- ' _ · ' taire, semble hors de sa· route, 'et comme perdue sur le R i l Même quand, plus tard, leurs théâtres se construisirent en pierre, · ·, ·—les ROIIIZIÃDS HB p_l8Cèl"6IlÈ p3S SOUS les HQICUTSICCS gI‘3llLlS VBSCS KOOUS.- . ' tiques dont tirent tant usage les urcliitectesgreizs (Vitruv., 5, 5, 8).