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· I LA Ll_T'l‘l4RA;l`UR'E ET- UART 495 _ _ venu de la fête, un échafaud en bois, avec estrade ou I avant=scène pour les acteurs (proscœhium, pulpitum), '· avec décorationde t`ond,.ou scène (scœud) i en avant, . . s’etendait en fera cheval l’espace en pente, sans sieges ` i ni degres, réservé au public. Les spectateurs apportaient · · ` leurs sieges; sinon ils se tenaient debout, accroupis ou I couchés 4. Il se peut que les femmes aient été de bonne ' l1eure Flacees à `art et relé uées au fond dans la artie ` _ P J P ' · supérieure et la moins commode de l’l1em1cycle; \tou- tefois il eut oint encore, à vrai dire, de` laces · · . P , réservées, jusqu’en l’en 560, ou, comme on l’a vu déjà .49* =~'· J——*?· (p. 52), les sénateurs s’arrogèrent`par privilége ~les ' A 'preinières places dans la partie la plus basse et la plus_ . . avantageusement située de la ciwea. - Le ·public n’était Le public- rien moins que choisi, dans ces anciens temps: non , " que les hautes classes se tinssent tout à fait à l'écart des .jeux populaires 5 les pères de la cité estimaient qu’il,y ` ` allait de'leur devoir et des convenances de s’y montrer en personne. `Mais d'un L côté, puisqu’il s’agissait' de i fêtes civiques, les esclaves et les etrangers demeurant _ exclus, tout citoyen y avait ses entrées libres pour lui, ' t sa femme et ses enfants 2; etpar suite l’auditoire n’était guère autrement coinposé qu’il ne l’est de nos jours L ` aux feux d’m·ti]îce et aux spectacles gratis. Naturelle-' _ · _* 599, il n’y avait encore ni banquettes ni sieges (Ritsch., Pa- 455. rerg., I, p. xvm, xx, 244. Cf. Ribheck, Tmg.; p. 285). Or, comme, » Fztuteixr des Prologues de'Plaiïte, et Plaute lui-même, font d’assez fré- i . I quentes allusions a un public assis (Miles glor., act. ll, sc. 4, v. 3, 4; , Autul., act. IV, sc.·9,· v. 6; Tr·ucul.,· in fine; Epiuic., in [im), il en faut conclure que les spectateurs apportaient le plus souvent leurs (· sieges, ou se mettaient par terre. _ ` r 1 2 En tout temps, les femmes et les enfants ont été admis au theatre, . . a Rome (Valer.-Maxim., 6, 3, 42. è- Plutarch., Quœst. ·:‘0in., 44; -— Cicer., de Hurusp. resp., 42, 24. —Vitruv., 5, 3, 4. ê Sueton., Aug., · 44, etc.), Les esclaves en étaient de droit exclus (Cicei-,, de_Hm·¤$P. ' I 'resp., 42, 36. — Ritschl., Parerg., I, p. xix, 223). ll en faut dire au- tant des etrangers, a l’exception toutefois des hôtes publics :'ceux-cj , ` prenaient place_:tu milieu ou à côté des sénateurs (Varr., 5, 455. ·· · Justin., 43, 5, 40; Suetbn., Aug., 44). · `