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U LES CROYANCES ET L|·lS_MOEUllS 179 · de rire, et badauds et tlâneurs de~revenir de plus belle. '- `Déja nous avons dit l’extension effrayante p1·ise_ par jm j,,,,,,,,,, les jeux publics._Autrefois, si l’on excepte quelques A courses à pied, 0u,en` char sans importance et rat- ' tachées à quelques solennités religieuses, il n’y avait _ qu'une `seule grande fête populaire [Ludl maximi], . tombant en septembre, durant quatre jours, et ne dé- ` · ` passant pas un cliiffrelmammum de frais (II, p. 293). A la tin de l’époque actuelle], les grands jeux durent * . ' six joui·s zau commencement`d’avril, on célèbre la fête - , _ de la Grande mère Idëeuue ou les Mefqalesiaques [Me- . galesia, Megalenses ludlî]; ài la du du même mois, celle de Cérès et de Flore; en juin, celle d’Apollon; c en novembre, celle des Plébéiens [Ceœalia, Eloralia ou , I Floralcs ludl, Apollinures ludi, Plebeii ludi], qui toutes i se prolongent vraisemblablement durant plusieurs jours. u' Yenaient ensuite et en grand nombre d`autres lustau- · ‘ rations [Inslaurare ludos], dont tels scrupules pieux , i1’étaient que le trop facile prétexte; puis des fêtes A V populaires extraordinaires, mais quotidiennes, parmi , · lesquelles jene citerai que _les banquets] pour l'acconi7 plissement d’un vœu, `avec contributions de dîmes `(p. 462), les banquets en l’honneur des dieux,·les fêtes ' i triomphales et funéraires [ludi fuuebrès, trlump/tales], _ . et surtout les jeux séculaires [ludi sœculares], célébrés à ' pour lapremière fois.en 505, à la clôture'd’un long m9"·J__(,' cycle_de temps appelé sœculum,|et~ délimité confor- ‘ mémeut au rit tusco-romain?).' Les fetes domestiques . · allèrent de même en se multipliant. Pendant la seconde guerre punique, l’usage s’établit, chez] les riches et,) à i ' [V. Dict. de Smith, vn Megalesiu, ct Preller, l. c., pp. 445 et suiv., I 735 et suiv.] ` ` ~ _ _ _ ’ [V. Dict. de Smith, ces divers mots. Le sœculum, ici, ne désigne en aucune façon la période séculaire ordinaire de cent années, maisplutôt . ' . celle étrusque de cent dix années lunaires.] p