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ii 170 il LIVRE III, CHAPITRE XIII I ment un augure en peut-il rencontrer un autre, sans se ' A tenir les côtes de rire? » Caton aussi l’avait faite à propos V des Étrusqueslisant dans les entrailles- des victimes. · Ennius, a son tour, en vrai fils d’Euripide, gourmande les prophètes mendiants et toute `leur bande l · _ ` « Loin de moi ..._ ces clevins superstitieux, ,ces l1arus· ».pices impudents, que pousse la paresse, ou la dé- , · » mence, oula faiml Ces gens qui ne savent pas leur _ ` ` » chemin et le veulent montrer aux autres, et promettant >>` des trésors, vous mendient une drachmel ‘ » ` - · 'En de tels temps la raison a4·d'avance pa1·tie perdue. contre la sottise. L’intervention du gouvernement, les V pieux roués traqués et chassés par lapolice, Vinterdic- I ma av. .¤.·e. tion de tout culte—étranger non reconnu, dès 5I°2. les oracles de Prœneste, innocents tout au moins, frappés ` d’une défense fo1·melle, tous les mystères nouveaux L sévèrement pou1·suivis; 1·ien n’y tit. Une fois les têtes parties, les ordres venus d’en liant sont impuissants à les ramener. Il fallut faire des concessions: jUS(]U’Oi.1 ` elles allèrent, nous venonsde le di1·e. Consulter les sages ` ' de l’Étrurie dans certains cas donnés est ’passé en ' · usage à Rome; et l'État va lui-même à euit; par suite, · il favorise les traditions des sciences étrusques dans les familles notablesde la Toscane; il autorise le culte secret de Cérès, chaste d’ailleurs, et ou lesfemmes sont ` ‘ seules admises. Depuis longtemps déjà, comme elles sont ou sans dangers ou sans importance, ces nou- _ veautés venues delétranger ont été tolérées. Mais _· ~ Vérection du culte de la Magna Mater de Phrygie nous , · apparaît comme un·triste signe de la faiblesse du pou- ` i · ‘ Sed suparatitiosi rates impudenteaque Iiarioli, · Aut inertes, aut insnni, aut quibus egeatas imperat; · Qui sibi semitam non sapiunt, atteri monatrant viam; Quibu} divitias potlwentur, ah iis draclimam ipsi petunt. (Tetarmm. fragm.) '