l · IB4 LIVRE III, CHAPITRE XIII l · ` perte de vue et ses billevesées solennelles. S’attaquant , · .'·aux droites croyances communes: il en chasse et en - ' ' ruine l’_esprit: Iailiste des priviléges et des devoi1·s dfun _ ' . · prêtre de Jupiter serait fort bien placée dans le Talmud. . " Il est naturellement de règle que les dieux n’ont pour Q ' agréableque le sacrifice accompli` ponctuellement et sans faute : mais bientôt on pousse si loin la sollicitude, . qu'on, s’y reprendra souvent insqu’à trente fois pour. A telle cérémonie ou quelque insignitiunte irrégularité h aura été commise. Dans les jeux, qui sont aussi oeuvre Q u , du culte, si le magistrat-directeur se trompe ou s'ou- J , l blie, si·la musique fait une pause à contre-temps, tout ' est nul; il faut tout recommencer, et l’on recommence sixl sept fois la cérémonie. Sous le coup de ses prop1·es meiagm, excès la conscience _se glace et s`arrete z l’inditi`érence _ et l'incrédulité réagissent sur elle, et bientôt l'enval1is- 249 nr. 1,-1;, sent. Dès le temps de la première guerre punique (505) l on vit~ un consul se moquer tout Iiaut des auspices V V consultés avant la bataille: ce consul, il est vrai, appa1·- · tenait aux Claudiens, à cette gens qui n’a rien de com- ` mun avec les autres, et se montra toujours en avant i ' . dans la voie du bien et du mal *5 A latin de l’époque _ actuelle, on entend sans cesse des plaintes contre I'a— · bandon de la discipline augurale: c’est Caton qui le dit, la négligence du collége a fait qu’une foule de secrets tenant à l’observation des oiseaux se sont per- _ _ dus: `c’est déjà une exception qu’un augure comme A Lucius Paullus, pour qui le sacèrdoce constitue une ` — science etlnon un titre videl Et t`aut—il s'en étonner quand· le gouvernement, tout le premier, fait servir I publiquement et.eli'rontément les auspices à l'accom·` ` . plissement de ses desseins politiques, ou quand la religion nationale n’est_plus à ses yeux, selon le mot g ‘ [V. à Vappendice la notice sur la Gens Claudia.] , ,j t . ` ·
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