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I —I5!t LIVRIS 'III, CHAPITRE XII · , ·à‘ qui l`im_mincnce et _la grandeur du péril ait dessillé . les yeux! On sait l'histoire de cette dame romaine de ' — haute noblesse, la sœur d’un de ces nombreux amiraux, _ encore citadins la veille, et dont l’impéritie causait d'or- A · I "dinaire la perte des Hottes, durant la première lutte avec V il Carthage. Un jour, se trouvant prise clairs la foule, au ‘ ' Forum, on l’entendit s’écrier qu’il était grand temps - . · qu'on replaçât son frère à la tête de l’armée nayale, et · — qu'lil fallait, pour se donner de l’air, une nouvelle sai- 2i6Jav. J‘.-ll. gnée de citoyens (508)! Assurémentce i1’étaitquele petit A , nombre qui osait sentir et parler ainsi; inais l’horrible inot n’en est pas moins l’e_xpression prise sur le vif dc — « l'indif’I'érence coupable et du dédain des hautes et riches _ - classes pour le petit citoyen et le pauvre paysan. Sans ~ vouloir leur perte, elles la laissent se consommer; et_la ` — _ dévastation, marchant a pas de géant, s'étendra sur · cette ter1·e d’Ital_ie, naguère encore florissante, et qui- A — idounaitjadis un justeet modeste bien-être aux innom· . _ brables essaims de-ses joyeux et lib1·es habitants! · · i _ ` .