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_ É`C()NOl\Ill·I ltU‘ltAl,l·l ET FINANCIÈRE · 1267 4 » assez voté de lois contre vous ?` Mais aussitôt votées » aussitot violées : vous y trouvez toujours quelque fé- , » lure l Cc n’est pour vous qu’eau bouillante, qui bien- ·» tôt refroidit! ‘ si · ` , ·. Caton le réformateur élève la voix plus haut que le Èpoëte comique! Lisez le début de son livre sur l’agri· · culture: L . — .· « Il est parfois avantageux de faire le commerce,. ' »‘mais on.y risque fort: et aussi, de prêter a intérêt; » mais c’est chose peu honorable r Nos pères ont donc ' °- » voulu, et ils lÉont écrit dans la loi,_que le voleur rende » le double, et l’usurier le quadruple ! Par ou l'on_ voit » qu’à leurs yeux, de l’usurier ou du voleur, le pire ` ¤ citoyen c’est le premier! 2 »4 · ` Ailleurs il rofesse ue : « entre le rêteur d’ar ent et` P (I P . , l'assassin » il ne met pas grande dilïérencel Ajoutons que chez lui les actes ne demeuraient pas en arrière des poroles. Proconsul en Sardaigne, il malmena si fortles ' banquiers romains, du haut de son siege de juge, qu’il les fîtpartir du pays. Sans nul doute la classe gouver-` nante, en grande majorité, voyait de mauvais œil toutes les spéculations d’argent. Non contents de se conduire , dans les provinces avecprobité- et honneur, ses repré- sentants, le plus souvent, s`eli`oreaient de parer au nial, ` _ ct luttaient de leur mieux contre les hommesde finance; q mais que pouvaient faire de hauts fonctionnaires qui

  • `[E0dem herade vos pono et_pa1·0 : parissunii estzls iibus.

Hi saltem in obscuris locis prostant, vos in foro ipso. , · Vos fœnore, hi malesuatlendo et lustris laeerant homtnes. , ·' Itogitationes plurimas piropter vos populus seivit · ‘ Quos 'vos rogatas rumpitis; aliquam reperitis rimam. - Quasiaquam ferventemn frigidam esse, ita vos putatis leges. · _ Plant;, Curoulio, 4,2, Q9 et,s._| · 1 [Est iiitentum prœstare rem merrcaturis quœrere, ai tam petriculo- , ‘ sum siet ; et item fœnerari, nt tam ltonestum siet. Majores enim miam ‘ hob sic hqbuerzmt, et ita in legibus posiverunl, furem dupli oondemmwi, fœzteratorem quadrupli. Quanto pejorem oivem existimarint fœneratorem, _ quam furem, ltinc licet existimari. — De Re rust. : proœm.]