Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/146

Cette page n’a pas encore été corrigée

l IB, ' LIVRE III, CHAPITRE XII " i _ ' tiere de cartel; mais souvent l’lionnête homme, de même _ . · ' qu’aujourd'hui, n’était point maître de le refuser. Les associations. I Le mercantilisme Elyâllt Ztitlsi COIlqUlS (l3!lS les IIlœûl‘S romaines‘· une influence prédominante, et dont tout . · homme étranger aux atiaires aurait peine à mesurer la · puissance,_il s’ensuivit, entre autres résultats importants, ' ` un développement peu commun-de l’esprit d'association._ ° A Home il trouvait dé`à son aliment dans les rati ues · . _ » .l P suivies par le gouvernement. Nous avons fait voir ailleurs que celui-ci avait coutume de remettre—à des in- termédiaires la gestion des affaires financières : or, ln. . grandeur des intérêts ainsi abandonnés, les sûretés que l’Etat était en droit de vouloir, conduisaient naturelle- ment à exiger que les fermes et les fournitures'i`ussent V » soumissionnées par des societes et non par des capita- ' listes isolés. Tout le grand commerce s’organisait sur le ' — modèle des entreprises. '[rait bien caractéristique du _ système perfectionné des associations, nous trouvons - aussi à Home la trace d'ui1e entente entre les compa- gnies en concurrence pour Vétablisseinent coininun des 4 . prix de monopole ‘. Dansles atiaires d`au delà des mers, et dans toutes celles sujettes à de gros risques, on vit _ · V les sociétés s’étendre si loin u’en fait elles su iléaient . 3 1 par elles—inêmes à l'absence des contrats Wassztrance que liantiquité ”n’a pas connus. Bien de plus commun que le pret maritime, que le pret à la grosse aventure, ' ‘ Dans le remarquable modèle que Caton (144) nous donne du con- trat à passer avec l’entrepreneur de Ia'recoIte des olives, se lit`un para— , graphe ainsi conçu : u (A Yadjudication de Pentreprise). nul des . ; enchérisseurs ne doit se retirer dans le but de faire hausser les ` » prix de la cueillette et du pressurage des olives; à moins pour- · , .· tant que [Vadjudicataire] ne le désigne de suite comme etant son » associe. Que si l’on a omis cetteprecaution, il faut qu’a la demande , ' Il du propriétaire ou de son régisseur, tous les membres (de l’associa= . · tiou qui a pris le marche) prêtent serment (de n’avoir rien fait _ » contre la sincérité de la concurrence): que s’ils ne le pretent "pas, on » ne leur paye point le prix du marche. wi Qu’on ait alïaire ici à une société, et non plus ài un entrepreneur isolé, est-il besoin de le dire?