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' NO LIVRE III, CHAPITRE XII -» nul nepaye une obole avant le terme, l`ût~ce même » entre parent.sl ¤ On vit le législateur entrer lui-mêmc dans les errements d'une morale mercantile,qui voyait · le t`aitd’un dissipateur dans tout nbamlonneme-nt gratuiti . Les donations, lestegs, les contionnemtents furent res- treints aux termes d'une loi votée par le peuple, et les I betéditeîs, tout au moins, payèrent un lourd impôt,quand »elles n’étaient pas déférées au plus proche successihle. A côté de ces mesures, et en parfaite concordance avec _ elles, tous les actes de la vie, à [tome, revêtircnt la ponctualité du marchand, la probité visant au respect de soi-même et de tous. Tout homme qui a de l’ordre est moralement astreint a l’exacte tenue du registre de sa recette et de sa dépense : dans toute maison bien en- · . tendue, il y a la pièce pour les aflaires, un bureau ou comptoir (tablinnm) ‘. Tous ont soin dc ne quitter la vie qu’en laissant un acte de rlernière volonte ; ct Caton comptait parmi les trois choses qui lui donnaient regret, d’etre une l`ois « resté un jour sans avoir son ‘ ` testament parachevé et complet. » Dans les usagesju- - diciaires, les registres domestiques l`aisaient preuve ré- · gulièrc, à peu près comme aujourd’hui les livres de commerce, aux termes demos lois modernes. La parole· de l’homme sans reproche témoignait contre lui et aussi pour lui. Entre gens honorables, rien n'était plus commun qne le serment litisdécisoire. Déféré par l’une · et prêté par l’autre des parties, il vidait juridiquement le procès. Suivant une règle toute traditionnelle [more majorum trarlitnm], si la preuve manquait, lcsjuges- jnres prononçaient pour l'homme réputé honnête contre l’homme ayant unezvie entachée: que si des ‘ deux côtés la réputation était égale, soit en bien, soit _‘ [Place d’0rdinaire à,|’autre extrémitede l’atrium, en face de l’en· tree de la maison. — V. cemot, eto··.Domns, dans les.Dict; de«Ricl1‘ et de Smith.]_ _ ·