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· ' tais · ALIVRE Ill, `CHAPITRE'Xll ` · nage indépendant de fait : il leur était davantage pos- 4 T sible de gagner leur liberté, un pëcule. Mais, en même temps, ils furent la pépinière de ces parvenus d?origine , servile, qui récompensés de leurs vertus, Souvent aussi U de leurs vices de valets,·se glissèrent jusque parmiles _i rangs des citoyens`de Rome et arrivèrent nomb1·e dc fois à la fortune : funestes à la République et ruineux autant que l’institution dé l’esclavage ellejmême, au pointde · · ï vue des mœurs, de la politique et de l’éconoinie poli· 4. ` tiquel ' ` `- ` u ' . Étendue` Le commerce des `Romains marche complétement de - du °°mmBi°°' pair avec les progrès de leui· puissance: il devient gran- _ diose comme elle.·Pour se faire uiic idée vraie ide son ` ' activité au dehors, il suiïit de feuilleter les œuvres litté- _ raires du temps, et surtoutle théâtre comique. On y voit‘ ` J le marchand pliénicien conversant dans sa langue, et le M _ · dialogue y fourmille _de mots grecs ou à moitiégrecs. sysmnic . —`Mais `c’est dans les inonnaies et dans les questions "'°"él""°' ~ 'intéressant le metal circulant que l’on constate le mieux Fétendue et l’intensité du mouvement commercial. Le . V denier 1·omain (II, p. 282, ou pièce'd’argent de 40 as, = 0,82 c. environ) suit pasàpas les légions romaines. ' Aprèslla conquête, les atelie1·s de monnayage en ` Sicile sont, ou tout à fait fermés, les derniers d’entre 212 avi J.—c. eux, ceux de Syracuse, ayant cessé d_e frapper en 542 , _ ‘ ou réduits à une simple émission dc billon. Là, comme · aussi en Sardaigne, le denier a désormais cours légal et · _ · probablement exclusif; ou tout au moins il circule cote à côte avec l’ancienne pièce d’argent locale. Nous l’avons déjà dit plus haut (III, p. 90), il pénètre non moins U vite, sinon`plus vite même, en Espagne, ou sont exploi- · I tées de riches mines argentiferes, et ou il n'a pas ai sup- l _ planter une monnaie indigène, Aussi les villes espa- . gnoles se mettentelles 'de bonne heure à fabriquer des pièces d'argentÉau pied m0m·'tai0‘e de Rome (Ill, p. 274).