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_ — I3? LIVRE II}, CHAPITRE XII , ‘ 4 époque précise? Vers le temps ou nous sommes, je sup- . — · pose. Ses efforts n'eurent·pas de succès. Les occupations, _ . ' I enfin exercérent leur fâcheuse influence sur la situation ` économique. Comme elles n’étaient pratiquées que par grands lots, elles menaient de même et exclusivement · au, régime des latifundia : les occztprnzls, soumis à la condition d'une révocation arbitraire, incertains légale- ~ _ment de la durée de leur possession, n’aimaient point à se jeter dans les grosses dépenses préparatoires dela ~ culture: ils ne plantaient nivignes ni oliviers; ct, pa1· suite, utilisaient de préférence les fonds en élevant du bétail. ·. ' · Economie Ce n’est pas non plus se donner une tâche facile que °“°"°lè"" de vouloir exposer le système de l’économie financière · i des Romains. L’antiquité ne nousa laisséaucun liv1·e _ sur un sujet de sa nature multiple, et tout autrement compliqué que ne fut jamais leur régime agricole. A en · croi1·e le peu que nous en· savons, moins que celui—ci, . peut-étre, il appartient en propre aux Romains dans ses éléments essentiels, Rome avait puisé dans le fond com- · inun de la civilisation antique, chez qui l’édifice de la · haute économie empruntait. on le conçoit, le même type l I en tous pays., Dans les matières financières, plus spécia- ` _ lement, nous rencontrons des institutions commerciales établies tout d'abord à l’instar_ de celles des Grecs, et U ` A que Romea reçues toutes faites is mais par leurs applica- _ tions toujours rigoureuses, par la grandeur de leurs pro- · ' · V portions, elles deviennent v1·aiment romaines, à ce point que nulle part autant_qu’en cette partie, nous ne ver- V , rons se manifester l’esp1·it des idées économiques ayant ` cours à Rome, et l’ampleur des créations qui en dé1·i· vent, en bien comme en mal. ·· Les prets. — Les prêteurs d'argent, voilà le point de départ du sys- V L tème des linances. Nullehranche de l’industrie commer- _ ` ciale n’a autant excité la sollicitude de l’État, que celle