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· l22 LIVRE Ill, CHAPITREXII . 4 ' L’ivrcssé de Femgmis l ne laissait pas d'ailleurs que de monter 'à la tête des agronomes romains; ils professent N ` cette règle d’or, que « la terre n’est point la , sous leurs n pieds, pour engranger seulement etcribler, mais poui· '>> semer d’abord et récolter !· » ·- « Plantez première- L ` » ment vos vignes et vos oliviers. Plus tard, et quand . » vous ne serez plus si jeune, vous bâtirez la maison l » I _ Au fond ·leur science est quelque peu science de rudes · paysans : au lieu de l’étude rationnelle des causes et des _ l .efl`ets, elle se traîne de préférence dans l’ornière de la ‘ · vieille routine. Pourtant, elle ne se refuse point à ac- ` cueillir les expériences ou les produits de l’étranger; et , Caton. dans la nomenclature de ses a1·bres à fruits, en ' ‘ mentionne qui viennent de Grèce, d’Afrique et d'Es- · pagne. · ` - ,_ i Le petit paysan. La petite culture ne différait guère de la grande que _ l par ses moindres proportions. Là, le propriétaire, avec ' ·_ ses enfants, ou travaillait en commun avec ses esclaves , ' ou travaillait à leur place. ‘ ` ` Les pàwrcs. Le bétail allait diminuant, et quand la terre était trop à pe_u étendue pour couvrir les frais de la charrue et de _' ‘ l*attelage, la houe y suppléait. Là enco1·e, peu ou point · d’oliviers et de vignes. — Aux environs de Rome, ou de quelque grand `marché, le paysan cultivait son carré _ · de fleurs ou de legumes soigneusement arrosé, à peu . près comme aujourdhui dans les alentou1·s de Naples ; · et le jardinage le payait largement de son labeur. —;Le . ` système agronomique des pâtures avait atteint des pro- _` V , p — portions beaucoup plus vastes que là culture des ` champs. Le domàine en pâturages (saltus) comparé au · domaine en terres comportait dans to11s les cas une ‘ 4 superticie plus grande. ‘ Le. minimum dwsaltus, était de 800 jl1lg0l‘€Slïll€C(. _ · * lûüngerbegeiktcmmg, dit notre texte.] . _