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` . 6 — - LIVRE lll, CHAPITRE X ‘ .· · par les diètes de Thessalie, 'coutumières du fait, il n’y I , A · répondit que par un vers de Théocrite : A — « Déjà tout l’îndique: lesoleil se couche! * · ` I i ses , . Beconnaissons d'ailleurs que‘da11s ses décisions et ses . , ‘*“'"‘"" “""**“‘· préparatifs mystérieux, il usa· de calme,`de vigueur et . d’esprit de suite ; et que si en d'autres et plus favorables ' · temps,` il eût employé les_ moyens auxquels ilsfaisait au- ' * jourd'hui appel, peut-être il eut réussiàdonner un autre · \ 'cours aux destinées du monde. Subissant courageuse- ment l’épreuve la plus dure qui pùtêtre infligéeà son A ' \ orgueil et à son esprit absolu, il acheta de Rome à force , · A de soumission les délais dont il avait besoin, sauf à dé- ' ~ A charger parfois sa colère sur· ses sujets, ou sur les in- ` ‘ nocents objets de ses haines: témoin, la malheureuse . . ville de Maronée. — Dès l’an 57,1, il semblait que la · · ` guerre fût sur le point d'éclater: mais par son ordre ' Démétrius, son plus jeune fils, lui procura un` rappro- - · cliement avec Rome. (Il y avait longtemps résidécomme . · ' otage, et s’yétait fait de nombreux amis.) Le Sénat et ` _ le régent desaffaires grecques, Flamininusyavaient à · _ cœur de fonder en Macédoine un parti philo-romain, ' ` capable de paralyser ces efforts hostiles, dont la Répu- ` — - blique était avertie. Ils lui avaient désigné un chef à l , ` l’avauce, ce même Démétrius. Et comme le `prince ‘ _ s’était pris d’affectiou pour l’Italie, nulgdoute qu’ils ne · ’ .voulussent le faire un jour l’heritier de la couronne · paternelle. On prit soin de notifier à 'Philippe'qu’on·ne î . pardonnait que par égard pour son tils. De là, tout natu- J rellement, des dissentiments funestes dans le sein de la · I '. · famille royale. ,Uu_ autre tils s’y trouvait, plus âgé que · _ · . ` Démétrius et choisi par Philippe pour être son succes- ' ' ‘ A seur, bien qu’il fut né d’un mariageiuégal. Persée (ainsi si A ' , l "l·ld1a Qgcinosv. mM' 5'z).iov`.c`iy.y.i dadôxaiv. I l