La fédération italienne,·sortie de la crise du ve siècle,Frontières naturelles de l'Italie
ou mieux, l’État italien avait rassemblé sous l'hégémonie de Rome toutes les villes et les cités, de l’Apennin à la mer lonienne. De plus, et dès avant la fin du ve siècle, ces frontières avaient été des deux côtés franchies: au delà de la mer Ionienne, au delà de l’Apennin, des villes italiennes, appartenant à la fédération, s`étaient aussi élevées. Au nord, la République tirant vengeance des crimes anciens et nouveaux, avait, en` 471283 av. J.-C., anéanti les Sénons; au sud, et au cours de la longue guerre de 490 à 513264-241, elle avait chassé les Phéniciens de la Sicile. Là,
plus loin que la colonie citoyenne de Séna, la ville latine d’Ariminum [Rimini]; ici la cité des Mamertins [Messine], avaient place dans l'alliance romaine. Comme elles se rattachaient toutes les deux à la nationalité des ltaliques, elles participaient aussi aux droits et aux
devoirs communs à toute la fédération. Ces extensions au dehors s’étaient faites sans doute sous la pression des événements plutôt quelles n’étaient dues aux visées d’une politique à vastes calculs. Mais on conçoit de reste
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CHAPITRE III
L'ITALIE PORTEE JUSQU'A SES FRONTIERES NATURELLES
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