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i GUERRE CONTRE ANTIOCHUS EN ASIE _359_ surileslegions les masses bien plus nombreuses et.indis- ~ ‘ ‘ ciplinées de ses troupes. Les légions n’avaient rien. à ' i craindre de la rencontre. Elle eut lieu non loin` de aminc- ` Smyrne, à Magnéste, dans la vallée de` l’Herm0s, au M M"g"““" ` pied du mont Eîipyle, dans les derniers jours de l’au- i ` ` tomne de 5G!;. Antioclius avait quatre-vingt mille 190 ¤·»·.i.·«:_ hommes, dont douze mille cavaliers, en ligne; les Ro; mains, en comptant leurs cinq mille auxiliaires, Acheens, · Pergaméniens, Macédoniens volontaires, n’atteignaient _ paslàla moitié dc ce chill`re; mais sûrs qu’ils étaient de vaincre, ils n’attendirent pasla guérison du général, de- ` ` '· meuré malade à Élée. Ghams Domitius prit le comman- , dement à sa place. Pour pouvoir utiliser toutes ses forces, Antiochus les partagea en deux divisions·. Dans l’une , étaient toutes les troupes légères, les Peltastes, archers I · et frondeurs, les Sagittaires à cheval des Mysiens, des ' _ Dahes- et des Élyméens; les Arabes montés sur leurs dro- ` _ —madaires, et. les chars armés de faux : dans l’autre, ran- gée sur les deux ailes, était la grosse cavaleriedes Cam- _ phractes (espèce de cuirassiers): près d’eux, en·allant vers le centre, l’int`anterie gauloise et cappadocienne,’et enlin, au milieu, la phalange, armée à la Macédonienne; _ celle-ci comptant seize mille soldats , vrai noyau de l’armée, mais qui ne put se développer faute d'espace, et qui se rangés en deux corps, sur trente·deux rangs de ~ profondeur; Dans les deux grandes divisions, cinquante- quatre éléphants étaient répartis, `entre les masses des ' I phalangitcs et celles de la grosse cavalerie. Les Romains ne placèrent que quelques escadrons à leur aile gauche : V . là, le fleuve les couvrait. Toute leur cavalerie, toute leur U · infanterie légère se`mit à la droite, ou commandait Eumène, les légions se tenant au centre. Eumène com- mença le combat. Il lança ses archers et ses Frondeurs contre les cha1·s, avec ordre de tirer sur les attelages, A [ Les chars, rapidement dispersés, se rejettent sur les cha-