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_ snconouîcuennis ne MACED-om; ' sai fut respectée, et Nabis lui-mêmemaintenu. Mais il lui - ' fallut remettre toutes ses-possessions du dehors, Argos, · Messine, les yilles crétoises et toute la côte;·s'enga'ger- à ne plus contracter d’alliances hors de la Grèce; à ne plus faire la guerre; à n’avoir plus de flotte (on lui _ laissa deuk canots non pontés) ;· à restituer enfui toutes _ sesprises, `puis .à donner aux Romains des otages et à leur payer contrihution._Les émigrés reçurent les villes _ de·la côte\de Laconie, et prenant le nom « Laconiens libres » par opposition aux Spartiates régis en monar- chie, ils allèrent prendre place dans la confédéi ration d’Achaïe. Leurs biens ne leur furent point - — rendus: les terres à eux assignées leur tinrent l_ieu d’in· _demnité. Seulement, on stipula que leurs femmes et leurs enfants, jusque-là retenus dans Sparte, auraient la faculté de les aller.rejoindre. A tous ces arrangements, · A les Achéens gagnaient 'Argos et les Laconiens libres. _ ` Ils trouvèrent cependant que ce n’était point assez, et auraient voulu encore l’expulsion de _l’odieux et re-_ doutable‘Nabis,. la réintégration pure et simple des . émigrés, et l’incoi·p0ration de tout le Péloponnèsc à la ligue/Mais'tout··homme impartial reconnaîtra qu’au ' milieu de tant de difficultés, que dans ce conflit des prétentionsles plus exagérées et les plus injustes, Fla-· miuinus avait agi en hommejuste et modéré, autant · · ,qu’il était possible de le faire. Alors qu’il·y avait e11tre · A Spartiates et Achéens unel l1aine ancienne et profonde. _ ~ forcer Sparte à entrer dans la confédération, c’était ' l’assujettir à ses ennemis : l’équité etla prudence s’y op- posaient également. Le rappel des émigrés, la restaure- . tion dlun régimeîdepuis f vingt ans aboli, n’eussent fait que remplacer une _« terreur ¤ par une autre : le moyen - .te1·me adopté~parFlamininus, par cela même qu’il ne donnait satisfaction ’à aucun_des deux partis extremes. . étaitaussi le meilleur`.·ïEntin,·on p0urvoyait·à l’essentiel