Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/316

Cette page n’a pas encore été corrigée

‘ am LIVRE III, CHAPITRE VIII _ - A . Si ce n'_avait été leur. désaccord avec Rome, ils n'auraient . À pointun seul instant hésitéà sejoindre à la ligue. -=— L Autre chose grave pour Philippe : de tous les peuples grees,‘jusque·la demeurés fidèles à·l’intéret macédonien, · Epirotes, Acarnaniens, Bœotiens et Àchéens, les Acar- naniens et les Bœotiens furent les seuls quise rangèrent ‘ inébranlablement de son côté.' Les députés de Rome _ s’abouchèrent, non sans succès, avec les Epirotes; et le ~ ` ` roi des Athamaniens, Amyrzand-re, fit cause commune avec la République. Chez les Achéens, Philippe slétait \ fait de nombreux ennemis par le meurtre d’Aratus; ` I _ _ l’odieux de ce crime avait fourni à la ligue matière à s’étendre sans opposition. Sous le commandement de mass at. I.·c. Philopœmen _(50‘2·57l, stratège pou1· la première fois ` 202. en 546), elle avait régénéré son état militaine, ramene . 4/ s chez elle-même la confiance après d’heureux combats . ` _ contre Sparte: elle ne ma1·cl1ait plus aveuglement, comme au temps d'Aratus, dans le sillon de la politique macédo- ‘ nienne. I · '_ ' · _ . ·Seule dans la Grèce, la COlli‘(.l(l(ll‘ili.lOlll3Cllé6l]IlB · ' n’avaità·attendre, ni profit, ni portes, de l'an1bition · conquérante du- roi; et seule envisageant l`orage qui me- .

_ I naçait, d’un coup d’œil·impartial et avec les lninières du
 ' sens national, elle comp1·it (ce qui n’éta_it pas diflicile à

_ . pcomprendre) que les Grecs, en allant au devant de _ · I A la guerre, s'allaient livrer à Rome pieds et poings liés. .

 Q · Elle avait donc voulu s’entremettre entre Philippe et .

. ·' les Bhodiens: malheureusement l’l1eure était passée. Le.] patriotisme national avait mis fin la dernière guerre ` ` sociale, etprincipalemcnt contribue à la première lutte ' ` entre lesMacédoniensetBon1e: mais cepatriotisme s’était ' - ' u éteint déja, et les tentatives des Achéens échouèrent. « A _ i En vain, Philippe parcourut les villeset les iles, cher. . I _ · chant à soulever |`a Gi·èce.>L`a Nemesis lesuivait, les noms. de Cius et d'Abvdos-à la bouche] Voyant qti’ils,ne I