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UOCCIDENT APRÈS LA PAIX AVEC HANNIBAL 263 ' _de Pise, et tantôt celui de Martine et de Bononia. Ceux que l’épée épargna furentemmenés dans la basse Italie, · auxlenvirons de Bénévent(57/1). A l`aide de ces éner- _l80 =·Vï l··C· giques mesures, la nation tout entière des Ligures, sur le A qui, en 578, Rome eut encore à reprendre la colonie de · 476· , Mutine par elle conquise, se vit écrasée ou enfermée _ - dans les monts dlentre l’Arno et le Pô. La forteresse de . A Luna construite sur l'ancien territoire des Apouans (non I loni de la Spezzia), couvrit de ce côté la frontière, comme Aquilée la`déf'endait ailleurs contre les Transal~ — - ~ « pins. Home y gagna un port magnifique qui devint la I `station ordinaire des ,navires à destination cle‘Massalie ` ou de l’Espagne. Il convient de reporter aussi à ce temps ` la construction de la route côtière, ou voie Aurélieime, i allant de Rome à Luna, et de celle transversale, qui, ,` · mettant en communication les voies Aurélienne et Cas- sieime, conduisait de Lucca Arretiwm par Florentia. _ Avec les tribus plus occidentales, cantonnées dans l’Apen · . iiin génois et dans les Alpes maritimes, les combats con- tinuèrent sans trève, C’était. là d`incommodes voisins, . y adonnés à la piraterie sur mer et au brigandage sur terre. Tous les jours les Pisans et les Massaliotes avaient _ " à souffrir des incursions de leurs hordes pillardes ou des _ · attaques de leurs corsaires. Pourchassés sans répit, ils i ' _ ne se tinrent jamais pour battus, et peut-etre que·Rome · ` ` n`avait pas dessein de les détruire. A côté de la voie dc _ ‘ mer réguliere, il y allait de son intéret, sans doute, ide s’0uvrir une communication terrestre avec la Gaule ' transalpine et l’Espagne; aussi s’eH`0rça-t·elle de tenir I libre, au moins jusqu’auX Alpes, la grande route côtière _ i allant de Luna à Empuries, par Massalie: mais ce fut — _ tout. Au delà des Alpes, les Massaliotes se cliargeaient ' , de surveiller la cote pour les voyageurs de terrre, et -4 lesiparages maritimes du golfe pour les navires romains. " Quantau massif de l'intérieur, avec ses infranchissables