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" LES GUERRES HHANNIBÀL I E0! · sa part promise de butin. Que pouvaitlil ·sortir de là?. i _ Rien, dans l’liypothèse la plus favorable. Mais a Rome, ` V I _on savait désormais que la meilleure défensive est pres ‘ que toujours celle qui attaque; et on ne voulut pas, ' ainsi que Philippe -l'avait cru, assister passif à ses agres· · sions sur 'l’autre bord du golfe. La flottede Brundisium _ vintjeter un corps d`armée en Épire. Oricum est re- · ` pris', u11e garnison placée dans Apollonie, le camp · macédonien enlevé; et Philippe, qui passe de la`demi— action a l,lll3Ctl0X1` complète, ne bouge plus pendant l plusieurs années. En vain Hannibal le fatigueldeses plaintes, en vain il lui reprochesa paresse et l’étroitesse de ses vues. L'ardeur et·la <*lairvoyance'du Carthagi- `nois demeurent'impuissantes. Quand les hostilités re- commenceront, ce ne sera plus pa1· Philippe qu’elles ` seront rouvertes. La prise de Tarente (542) ayant un I, m av. r.·c. jour donné à Hannibal un excellent port sur la côte, un lieu de débarquement des plus commodes pour une Q ~ armee macédonienne, les Romains ont compris qu'il leur ' faut pa1·er 'au loi11 les coups, et occuper si bien le Ma· cédonien chez lui, qu’il lui soit interdit de songer à ve- ' I · ' ' nir en -Italie. Depuis longtemps, comme on le pense, _ — l’élan national,·un instant surexcité chezvles G1·ecs, s’en A ' _ était allé en fUl1lÉ8.lS'3idlKI`lt de la vieille opposition, ' I · · U toujours-vivace, contre la Macédoine; tirant habilement parti des imprudencesletdes injustices récentes que Pl1i- , I |ippe,avait à selreprocher, l’ami1·al romain Lawinus .n0mcàn nan · n'e`ut·pas de peineà reconstituer contre lui, sous la pro; WMS; llmuc Iection de la République, la coalition des moyens et des comic petits États. `A'sa tête marchaient les Étoliens, que l°M"°èd°l"°'· liœvinns avait visités dans leur assemblée, et qu'il` avait gagnés par la cession promise du territoire acarnanien, ` l ` ' [Anj. Oron, sur lrrliinite de l’Épire et des l’|||yrie, au fond d’un _ P golfe,] '· ._ . V `