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il/0 ·LlVRÉ_ _lll, CHAPI'|`llE lV , · I faction du gouvernement était chose impossible: les » gouvernants, durant la dernière guerre, n’avaient ni oublié leurs. inimitiés ni appris la sagesse.: aussi les vit- À . on dans leur imprudence vraiment naïve, tenter de faire · il Hamilcar son procès: ils l’accusèrent dîavoir suscité la guerre des mercenaires, enpromettant leur paie ases 4 · - soldats sans y avoir été autorisé parla Ptépublique.Ce1·tes _ si les olliciers et les meneurs populaires avaient voulu` renverser les étais pourris de ce triste gouvernement, ce . —n'était point dans Carthage qu’ils auraient trouvé de · grands obstacles j les dangers i sérieux seraient venus de `lionie, avec .qui la faction gouvernante entretenait des , relations, assurément voisines de la trahison ; et pour- _ _ tant, au milieu de toutes les difficultés de la situation, il _ _ . fallait absolument se_ créer les voies et moyens de salut I · sans éveiller ni les soupçons de Rome, ni ceux de ses ’ , partisans dans Carthage. · il _ · ,;,,,,,i,,,,,. [ Ounetoucha donc point à la constitution: les chefs ·éè¤ët=*'¢·· •"""’· du gouvernement demeurèrent en pleine jouissance de · 4 leurs privilèges, et maîtres comme avant de la `chose _ commune; seuleinent, ilful proposé et voté une motion — aux termesde laquelle, des deux généraux eu chef de · · i I l_’·armée à l’époque ou avaitfini la.guerre_ Libyque, l’un, · ` · Hannon, était rappelé; l’autre,·Hamilear, était nominé, ` . È commandement supreme pou1· toute l’Al`rique, et 4 pour un temps indéterminé; de plus, il étaitproclamé in- _- dépendant du pouvoir exécutif.- Selon ses adversaires, ' c'étaitla 'lui 'conférer le pouvoinmonarcliique, contrai- ` rementà la co_nstitutiou g selon Caton, il exerçait une I véritable dict/ttmîe. Le peuplelseul pouvait le rappeler " ·· i ignoblesbavardages colpo`rtes·e0nlre les patriotes par ces adversaires · ' intéressés à les salir, eux et leurs · adhérents revolutionnaires » (êraiptiai ` îiw1·:ov·npovai·ru>v_ âvôpdùrov), on.n’a qu’à lire Cornf Nepos (Hainil., 3), et l’on rencontrerait ailleurs hon Jmmlire de trailsseinhlables, si l’on se I w donnait la peine de les chercher. . _ ` ` ` · .