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I ¥ 372 APPENDICE ' à · · turies, I si, le privilégenarlstoegatiqluepneldomine plus absolu? · · ' ment,_du’n1din§J_l’avantage'v resteala richesse; . .· · Le"Conseilldes anciens ou senat est_ égaxèmçnyune insti; ` - tution primitive. Quand il admet des pléhéiensudans son U sein, 'il ne lesiadmet qu’a titre_ de conseil (conciliugrtl, Lo_ _ _ pouvoir` ratifiant, _l’autorité reste aux sénateurs patriciens. ‘ Le senat se compléte en_cas de variance par les nomina- A tions laissées au choix des.hauts magistratsymais leurs attri- butions ne` sont Ãpas_sans contre-poids. De meme qu’à—_l`o- · . `riginc la cité se compose d'un certain nombre·de lamillesou gentes, dont les chels,ou peres ontentrée au sénat, dont les ·' membres; enfants etrdescendants, sontpatriciens, et dont la . clientèle constitue la plebe ‘, de même la cite grandit en con- · · _ servant son cadre. De nouvelles gentes sont_ reçues a coté des anciennes: leurs chels entrent d’emblée dans le sénat; et leurs: · clients tombent dans la plebe, tandis que leurs membres se_, , classent dans l’ordre noble. Ainsi en est··il des Albains, sous Tniiiis`; ainsi `en est-il de la lamillc Ciaudiq plus particulière- n1ent.?._Les gentee ont donc un droit de représeoztatioozséna-_ ' - toriale, dont jusqufn nn certain pointles magistrats électeurs _ tiennent compte. Et leurs représentants sont dcsignessous le , ' nom .de pçttres majorumrou minormn gentium, suivant _le rang ` des familles, auxquelles ils appartiennent. Nous produirions facilement d’autres preuves s’il en était besoin.· · _ Donc, _au regard des geaites, comme au regard du roi, l’an··_ V cien sénat patricien diffère essentiellement du sénat mixte 'postérieur. Tandis que celui ci n’est plus on rapportavec l’an- 5 tiqueorganisation des lamilles, 'et que le choix du magistrat _ électeur y fait loi, le_ senat primitif est au contraire l’expres_- sion'vraic du systéme des gcntes : le roi_qui élit les nouveaux sénateurs, voit son choix circonscrit dans les lamilles patri-, A ' cieunes; et il ne peut leur donner; a chacune qu’une place. Quant auxplébéiens, privés de tous les droits de cité d’abord, - · ils ine les acquièrent que_ plus tard, et par 'une autre voie; » . ' T.'Liv., 1, 8. (Bomnlus) 0ClI,l’LLl)»l cv·eat·senatm·es, etc. — Junge Cic. de rep, 2,~ 8, 14. 12, 23. 2, Q, 16. Habuitplehem'in·0lientelam‘p'rinci· _ puni clesc1·ip_lam_. . · · 2 "ll. Liv., 2, 16._ Ames Claztszts magnalclientigun cozizitatus manu _ Roniam"tranàfugit; ltis eiôitas ,daia Appiusiotter paires lectds ` ' ' ` Junge, 'l`; Liv.`, 1, 30 1 principes Albanorum in paires, elo. — [V. sur la `· . ` · gens Glaudia,.la·dissertation spéciale de M. Mommsen; aux Rvem. " Forseltppgen, 1.1 p.. 2§ü et sq.]` · ' -