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j . 364 APPENDICEV , ' J du ve siecle, la loi Mmnia, relative non pas seulement aux votes 1 législatifs populaires,'mais aussi aux elections, disposeque Vautorisation sera préalable l, fnouvelle atteinte portée aux droîtssênatoriaux !· ' I ` ' î" ` . ` _ Au résume, le droit d’autorisation est exercé comme celui . ' des augures, qui eux aussi donnent ou ref`usent l’auctoritasQ en cas de violation des lormes religieusesîyet meme, on voit · · le patriciat, quand il.a·eté·vnincu sur le terrainpureinent politique, s’elforcer jusque dans les derniers temps republi- _ _ cains de reconquérir son influence perdue, au moyen des pra; , tiques augurales; Quand la noblesse patricio—plebeiennc·a . remplace le patriciat pur, le college des augures est aussi ` ` ouvert (vers le milieu du ve siecle) aux nobles plèbeiensget le droit_ de cassation est transflêro tout·aussitot a ce college: il . nfappartient plus qu’en sous-ordre au sénat·patricio=plebeien. En quelle forme etait-il procède à fautorisation? Tout indi- que qu`on su_ivait les voies ordinaires des délibérations: l’au- , torisation constituait_ d’ailleurs la plus ancienne et la plus · ` importante des attributioris sénatoriales. Le magistrat patri- oien qui portait·la motion devant le peuple, demandaitensuite la ratification du vote. Après les lois liciniennes, la meule ` ' 4 requete dutetre portée parle magistrat, alors plcbeien, que la I . réforme avait investi defonctions jadis exclusivement patri—' ' ciennes. ·-·Avons—nous·besoin de rappeler aussi que si, dans _ l’origine l'au.ctoritas etait vraiment une ratiücation posté»·iem·e · ' de la loi votée par les comices 3, elle se transforme plustard · ' _ en une 'simple a·ut0r·isati0n préalable, et éventuelle Ã? Le mot _ auetoritns [d’auge¢·e] exprimait aussi la ratification complémun- _ taire. Elle avait toujours lieu par acte sépare. · · ' ,_ Un dernier mot encore. On a souvent soutenu que l’au«:lo- ritas et que la loi enriata de‘imperi0 ont ete une seule et_meme ' _ chose. Il est-vraique, pour cnarriver là, on fait du mot palmes _ ` A 4le_sy_nqnvme de patriciat, _etqu‘enûn on confond. le·pato·iciat , 292 av. J.-C. l·'1`.Liviv,8,1>2,-1,17. l.a fai Mtenia est postérieure :1 462:12. Cic., I I ,' Ifnut., 12.,55.W · _ _ · . __ · ~ Z- ' ï ’Cic., de flfcpzî 2,1 32;.56 -— et de leg. 2, 12, 31. Jllnzvùmum in repu- · _ blica jus estu,ugl.t7'w1l,rqttûntmltauclûïilnultcûrljullclum. l · _ _ · : ",[Ce;q·»’expr1ment’ bienzles gtermes usuels`feM·e ad p0pul·um,' re/"erre . nglsenalu,m.]j,. · ·,,‘ '_ ·‘ [In ineerlurrtbomiliàrunt evenlum paires uucldres [iuut. 'I`. Liv. , 1,17. Ce qui fait qu’el|e devient,'le plus souvent, une simple formalité: . i pis ade1rtla.]·v.—'1`_. Liv., 1g L32;4 la formule de declaration de guerre, V.

  • ' ' . où la mtificationscnatoriale est aussi mentionnée. · _`