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par le prêteur, créées uu 388, deviennent de pratique ordinaire vers 422.

SECTION II

Il n’y a pas eu D,ASSEMBLÉES séparées du patriciat sous la République

Suivant une opinion fort répandue, et que j’ai soutenue P longtemps moi—méme ‘, il dater dujour ou il y eut·des patriciens et des plébéiens dans la.cité romaine,.et ou le patrieiat forma un ordre distinct dans l’assembléc des citoyens, cet ordre aurait aussi, dans certaines circonstances autorisées par la constitution, tenu des assemblées séparées. J’avoue qu’aujourd`hui` je me range a l’avis contraire, et cela par les plus sérieuses raisons. ·L’ordre noble ’ayant sesréunions eàclusives, ’ eeut été la’, il en l`aut’convenir,’une institution allant droit a , l’encontre d’un système politique basé précisementsur la fu- _ ` sion des patriciens et des plébéiens. Mais, .dit-on, la plebe a V bien eu ses assemblées? Rien n’est plus vrai, seulement l’ano- malie s`explique par les événements politiques, et tient ai des ` circonstances bien connues 1 elle est le produit d’une révolu-. tion toute démocratique. Pour qu’ilen arrivat de méme a l’égard du patriciat, il eùt fallu une cause non moins péremptoire. Or, la noblesse n’avait pas de l’O\’0llll,l0l]’l]l de conquêtes à faire, elle avait plutot des défaites à subir. Au temps des luttes des ordres, les institutions publiques lui donnaientla suprématie. D’autre part, je ne rencontre nulle trace manifeste d’un droit de réunion séparée. Tout lait démut ai ces prétendues assemblécs nobles, et la Forme, et le nom, et la compétence. -— Ni dans les curies, ni dans les tribus, les patricicns ne sont seuls convoqués, alors que la chose cut été certainement possible, et nous ne voyons point quel magistrat ou quasi··magistrat aurait jamais ou convoqué ou présidé une pareille assemblée.`—Quel


l [V. p. 18, et eu note. — M. Momnisen, dans son _Hist. Hom., y defend encore l`opinion qu’il vient` aujourd’l1ui combattre. l)e mème qU,Z1|Ol’S DOUS DE ])3I’l3gl0llS DHS SOI} _£lVlS, tout BU le TGSPGCIRHE, de même nous nous rangeous n¤_|ourd’liui avec lui parmi ceux_qui,pensent (IUC les ]J(ll7’t6t0llS !l’OIlt jamais BU (VBSSBIDOICO StÈ[)(l.l’tÃ0_, SOUS l6,g0lLU€)’- nernent répnblibain,. Lasect. ll, ’dont nous donnons icille resumé, importante ai tous égards, le devient surtout 0. titre de rectzficatiçn.]