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· A1?PENDICE· 337 y E ,- noms patriciens, selon Varron (de Prœnom. §3). Maistous ces ` chillres sont évidemment arbitraires; il serait d’ailleurs di1Ii-· . ' cile de les nier ou de les rectifier. Ce qu’ily a de certain, c’est ' , qu’à la fondation de la république, il a l`allu,introduire161 plc- — ( beiensedans le senat (les conscripti) pour completer les trois cents membres._ — Denys d’llalicarnasse, d’après Varron, qui avait écrit un livre sur les 1`amilles Troyennes (de familiis Tro- jrmisl, ditque de son temps, il restait encore cinquante de ces lamilles environ (1,85). (Nous disons familles seizsu stricto, et ' ‘ 4 non gentes ou races.) — Au temps de César les tout anciennes . familles étaient déjà raresget le dictateur, brisant des barrières surannces, dut ouvrirle consulat aux nouvelles maisons. 4 . 4Une dernière remarque est ii 1`aire. « Nous avons vu comment le patriciat ou la plébité (plelgitas) · obvenaient à l’adoplc, on pouvait aussi, sans adoption, sortir du patriciat et passer dans le peuple (t1·ansitia·ad plebeml): M. Monimsen cite plusieurs exemples. Le plus souvent l’am— hition ctaitla cause déterminante de ce changement d’État. ' 4 En 695, par exemple, P. Clotlius presente aux tribuns une mo- 59 =*'· J- C- tion tendant à l`a`ire ouvrir aux patriciens l’accès du tribunat: n’ayant pas reussi, il déclare aussitot abdiquer sa noblesse, veut se laire plébcien devant le peuple assemble, et se porte candidat au tribunat populaire 3. La seule lormalite de la· transizia ad plebem consistait sans doute dans la` declaration . l`aite devaiit les comiccs par curies, et connue` sous le nom de detestatio sacrorzcm, calatis comiliisî. Cette lormalité, Clo- dius ne l’avait pas régulièrement accomplie; aussi Metellus - _ soutint qu’il n’était pas devenu plebéien, par un vice deforme, , · _ et combatlit sa candidature comme nulle de ce chel. — Enlin, ' hon nombre de pléheiens portaient des noms patriciens,_par suite de la transitio ;mais d’autrcs lois, ils descendaient simple- ment dallranchis ayant, comme de raison, pris le nom deleuru 4 ancien maitre. — De cet état de choses découlaientdimporg ' tantes modilications dans le droit de succession, mais qui ne , rentrent pas dans notre sujet. `

  • Ainsi en fut-il pour les Octcwiens (Sueton. Aug. 2): ea gens QFTGT- ·

quiwio Prisco rege inler minores gen tes adlecta in· senalzim, mom a Serv. Tullio in pa/iricios trnduota, precedente tempore, ad plebem se cont-ulit. ' * Dio Cassius : 37,51.- 38, 12. — 'l`1îv·yë ëhëvaww êîwpdazrc, ml _ ngc; rà rsü ·z).·},0wç Ãnm.u.6y.a·r¤. àç ciuvdv ccgow rbv cùmdycv êqzlûoîv ueréoûm. 4 4 Y _ , , r` _ “ V. Aul. Gell: 15, 27 - V. aussi Servius, ad zEneid. 2, 156. ` il. V ` 22 · __